lundi 28 avril 2008

L'oeil du cyclone

Voilà enfin les vacances qui arrivent… Après un second semestre intense place aux grandes révisions qui permettront peut être l’émergence future de grands ou grandes juristes. Après une période animée par une intense campagne électorale, la placidité traditionnelle de Bordeaux IV est revenue. A peine troublée par les échos d’un gala mouvementé qui a vu cette année bousculades et intervention des forces de l’ordre, ce qui ne fut guère académique. Guère académique non plus les actions de la nouvelle corporation majoritaire qui s’est amusée candidement à dégrader les locaux d’une association rivale à laquelle nous tenons aujourd’hui à apporter notre soutien. En effet ces agissements dernièrement constatés nous font penser que la « nouvelle » corporation sous des déclarations de bonnes intentions ne serait ni plus ni moins qu’une copie conforme de la « regrettée » énergie étudiante.

Qu’a t’elle réellement changé ? Le gala est toujours là… Les projets de rentrée sont similaires, et ils semblent s’être accaparés de plein droit les distributions de polycopiés… Rien de neuf sous le royaume de Bordeaux IV en somme, tels les généraux napoléonien notre nouvelle et représentative corporation souhaite mener sa barque suivant les éculés préceptes...

Mais les choses peuvent parfois changer, aux étudiants qui ont souhaité nous voir élus nous tenons à leur dire que nous mettrons tout en œuvre pour que les engagements que nous avons pris soient tenus. Dans le cadre de cette démarche nous avons pu rencontrer le président de notre « honorable » université. Rencontre ubuesque et paradoxale qui nous a permis de réitérer nos objectifs, et qui nous à valu de belles déclarations volontaristes. Nous attendons désormais que des choses soient faites, qu’une information réelle des CA et CEVU soit donné aux étudiants, que les questions du prix des polycopiés et des conditions de la vie étudiante soient abordées. Nous espérons que cela soit débattu au plus vite afin de repartir sur des bases saines l’année prochaine.

Alors bientôt le changement ? En tout cas nous commençons à y travailler fortement et nous invitons les étudiants motivés à faire bouger notre université à nous contacter si le cœur leur en dit, afin de participer à ce travail de longue haleine, et de hisser toujours plus haut notre pavillon !

NB : Note pour plus tard, arrêter avec l’imagerie pirate…

jeudi 17 avril 2008

Terre en vue!





Et bien voilà c'est terminé, aucun recours de dernière minute n'a fait annuler la tenue des élections et malgré l'anémique participation nous y sommes!

Finalement le travail de ces derniers mois n'aura pas été fait en vain, puisque c'est désormais quatre élus que nous aurons. Nous remercions fortement les étudiants qui se sont déplacé aux urnes et qui nous on fait la troisième force de Bordeaux IV, voire la seconde vu les résultats du site de Pessac et l'habituelle propension des élus de l'UNEF à ne point siéger...

Ces résultats montrent une chose, que nos combats ne sont points vains, que nos motivations de changement sont partagées, et que notre combat prend enfin toute sa légitimité. Ce qui paraissait à l'origine une farce de potache à pris en une seule journée une terrible réalité... Nous pouvons dire aujourd'hui que nous existons sur Bordeaux IV, qu'OSB IV n'est point un spectre, et qu'enfin peut-être le temps des changements est venu.

Car c'est maintenant que le plus dur commence. Le score en net retrait des corporations étudiante ne peut pas nous permettre d'être naïf, leur force est toujours présente, mais désormais contestée. Nous souhaitons en ce jour de gala, cette mascarade rituelle dans laquelle nous ne nous reconnaissons pas, rappeler que nous refusons toute organisation corporatiste de l'université. Nous allons donc œuvrer à promouvoir notre programme, à faire en sorte que la vie culturelle de l'université soit une réalité, que de réels changement soient menés sur la vie étudiante pour que notre "honorable" institution ne soit plus seulement une gare de triage.

En ce jour qui pourrait pour nous sonner comme une victoire nous voulons lever toujours plus haut notre pavillon, car ce n'est pas aujourd'hui que le combat se gagne, c'est dans les actions futures que nous seront jugés. C'est un dur labeur qui nous attend, mais fort de ces résultats c'est avec une motivation décuplée que nous envisageons l'avenir.

Alors tout maudits pirates que nous sommes nous allons continuer à monter à l'assaut et pour paraphraser le mot de Lagardère, Montesquieu prend garde, si tu ne viens pas à OSB IV, c'est OSB IV qui viendra à toi!

(musique triomphaliste)

mardi 15 avril 2008

De la présence de babos dans nos murs...

Il est des traditions immuables sur lesquelles, parait-il, les descendants de Montesquieu ne transigent point. L'une d'elle portée sur les fonds baptismaux de l'installation de l'université à sa place actuelle institue comme coutume une césure béante entre Bordeaux IV et Bordeaux 3. Terrible paradoxe qui voudrait que les deux facultés les plus rapprochées soient les plus éloignées dans l'idée...

Dans les faits, beaucoup de stéréotypes circulent; celui que l'étudiant de Bordeaux IV jetterait un regard méprisant sur les étudiants d'en face qualifiés de "Babos gauchisant"... Quid de Bordeaux 3 qui caractériserait les voisins d'en face comme des droitiers juristes vêtus de costumes et dotés d'un balai fortement inséré dans une partie intime de leur anatomie...

Tout cela relève de clichés, le temps passé à rencontrer des étudiants sur le Campus nous a montré que cette conception était fortement galvaudée. Cependant nous déplorons aujourd'hui le fait que certaines personnes, professeurs ou encore associations s'évertuent à entretenir cette relation antagoniste... Lorsqu'il nous est donné d'entendre de la part d'un ancien chargé de mission de Bordeaux IV qu'il ne veut pas dixit "de babos dans son université" nous sommes choqués de constater la pérennité de ce discordant discours...

Car faire de la discrimination entre étudiants n'est pas notre vocation, nous considérons qu'il n'y a pas lieu de placer sur un piédestal notre université et à nous considérer comme une sorte d'élite. En effet, ne se gausse t-on point aujourd'hui de l'université de droit qui, incapable d'organiser des élections dans les formes, s'est vue enjointe de les différer? Sommes nous un exemple à mettre en avant lorsque l'on voit le fossé séparant nos propres filières économiques et juridiques (et que dire des AES laissés aux oubliettes...)? Une illustration marquante est donnée par le forum indépendant Lex Hic se voulant forum des étudiants en droit, et non de toutes les filières.

A l'heure du regroupement des université en un pôle unique bordelais ne serait-il pas temps de brises les stéréotypes? Que certains acteurs de notre "honorable" institution devraient prendre conscience que nous ne sommes point une entité unique faite d'étudiants formatés juristes. Que nous reconnaissions enfin que nous sommes aussi cosmopolites et que nous pronions la diversité. Car après tout pourquoi chez nous les babos n'auraient-ils pas droit de cité?

jeudi 3 avril 2008

L'esprit des lois...





Tout ça pour ça, des années d'élections plébiscitaires pour les corporation étudiantes, des années d'absence de débats et d'alternatives. Tout ça pour aboutir à un référé suspendant les élections un jour avant leur déroulement.
Quelle ironie ici que de voir l'université se faire enfoncer une dague dans le dos par la "nouvelle" association de l'ancien Chargé de mission de la vie étudiante.
Il semble que l'université ait fait une erreur en refusant les listes présentées par Esprit Etudiant, puisque le tribunal en a jugé ainsi. Quelle belle preuve de compétence pour une université de droit. Nous tenions aujourd'hui à féliciter la "compétence" de nos instances dirigeantes, et le ridicule dont leur mascarade couvre Bordeaux IV. Les pendules sont désormais remises à zéro, et cette prometteuse campagne est suspendue.Quand auront lieu les prochaines élections? C'est encore un mystère, mais les partiels approchant, ainsi que la fin des cours, on ne pourra que s'interroger sur un scrutin dont la participation risque d'être particulièrement basse...
Nous souhaitons adresser un grand bravo à Esprit Etudiant, revenue dans son droit et qui a joué une partie de grand talent. Travail d'orfèvre que ce référé déposé le plus tard possible pour que la décision tombe la veille du scrutin. Car désormais les voilà en position de force, nantis de la force de cette victoire. Le gala de Droit prévu dans deux semaines ne devrait qu'accroitre cet avantage... En effet point d'élus dissidents au CA pour contester l'octroi à cette juvénile association de l'organisation de ce gala et des subventions qui s'y ajoutent...
C'est ainsi que les choses se passent à Bordeaux IV, seul quelques naïfs auraient pu croire que les choses se passeraient autrement. Pour nous qui avons mené un dur combat pour acquérir légitimité, avec de faibles moyens financiers, l'addition est amère et le préjudice important.
Mais cette avarie de dernière minute alors que se dessinait la berge à l'horizon ne nous arrêtera point. Le combat que nous menons pour faire entendre notre voie ne s'arrêtera pas là au cul de sac des espoirs déçus. Nous remontons en selle pour nous faire entendre et dénoncer l'incompétence de l'administration de Bordeaux IV, avec en chef de meute un président qui aurait intérêt à laisser à quelqu'un de réellement compétent ses responsabilités. Il en va de la crédibilité de notre université et de notre enseignement.
A cette heure nous ne savons pas désormais quand comment et avec qui auront lieu ces élections, mais nous nous engageons à être là, pour continuer à dénoncer et à proposer des alternatives, dans un programme global.
Plus que jamais la devise que nous avons choisie et notre bannière prennent tout leur sens. Non jamais l'âme des pirates ne mourra, car nous sommes là bien décidés à faire fi de ses embuscades pour faire changer les choses!