vendredi 11 décembre 2009

Premier concert Punk de Bordeaux 4 !

L'osb IV vous convie à la dernière soirée de l'année 2009 avant la trêve hivernale. Venez nous soutenir à la Mac, pour la modique somme de 2€, ce jeudi 17 décembre 2009 dès 20H.

Au programme du rock, du punk, du groove, de la chanson et surtout beaucoup d'énergies....ramenez vos conjoints, vos femmes et vos voisins et consommez, la fin d'année est dur financièrement pour l association!

samedi 31 octobre 2009

O.S.B.4 en mode vigie pirate


Edito :


Au printemps dernier, un mouvement social a éclaté sur l’ensemble des universités Bordelaises. A l’origine de ce mouve-ment : un décret d’application de la loi Liberté et Responsabilité des Universités menaçant le statut des enseignants chercheurs. Ce mouvement a été suivi par les étudiants, toujours inquiets de la menace que constitue cette loi pour un enseignement public et accessible à tous. En effet, ces étudiants ont vu dans la loi LRU une dynamique visant à mettre en concurrence les universités et leurs usagers, ils ont également dénoncé un mode de gouver-nance non démocratique qui transforme les présidents d’université en de réels managers.

Où en sommes-nous ?

En cette rentrée universitaire, un nouveau concept semble connaitre un franc succès au sein des Universités de Droit de France et de Navarre. Sans surprise, chaque université rêve de « son » élite. Pour atteindre ce « noble » objectif de prestige, voilà que fleurissent collèges de droit, for-mations sélectives et autres pôles d’excellence. Bordeaux IV n’échap-pant jamais aux effets de mode, sa nouvelle collection de la saison 2010-2011 possèdera sa pièce maîtresse : le collège de droit.
La nouvelle tendance : sélection-ner 10% de ses étudiants à l’issue de la L1 (environ 100 étudiants) pour suivre une formation d’excellence, Diplôme Universitaire à la clé.
La dynamique concurrentielle et donc sélective que craignaient les étudiants mobilisés semble donc bien fondée.

Doit-on jouer à tel jeu ?

Sous couvert d’une formation alléchante (mêmes enseignements que tout le monde, plus Culture juridique générale, Culture générale, Systèmes juridiques étrangers, Langues, Economie et gestion), il s’agit de réserver l’excellence universi-taire à une élite :
Pourquoi ces enseignements seraient-ils plus bénéfiques à quelques privilégiés qu’aux autres ?
Ensuite, qui dit « Diplôme Universitaire » dit adieu « reconnaissance natio-nale », bonjour frais d’inscription supplémentaires fixés arbitrairement (à la diffé-rence des diplômes d’Etat dont les frais sont plafonnés par un Arrêté Ministériel).
D’autre part, regardons la vérité en face : l’université voit ses effectifs augmenter sans pour autant bénéficier de moyens adaptés pour assurer efficacement sa mission de Service Public de l’Enseignement Supérieur (900 suppressions de postes l’an dernier sur l’ensemble des universités). Ne nous leurrons pas, l'université et les Écoles privées ne joueront jamais dans la même cour : elles ne disposent ni des mêmes moyens ni du même fonctionnement, elles n’ont ni la même nature, ni les mêmes objectifs. L’erreur de l’université consisterait à se placer sur le même plan et d'être en perpétuelle compétition avec elles. Les faits contredisent les discours : l’université a décidé de lutter pour son avenir en créant en son sein l’équivalent d’une école, prouvant par la même occasion qu’elle n’envisage son avenir que par sa déna-turation. Ceci malgré les serments, la main sur le coeur, des tenants de la prétendue salvatrice réforme de l’Université, à savoir la LRU.

L’O.S.B.IV en mode vigie-pirate
pendant que les porteurs du projet tâtonnent le terrain

Dès le conseil d’administration du 5 octobre, nous nous sommes opposés à la déclaration de politique générale du Prési-dent de l’université, M. Laborde, qui annonçait en filigrane de telles « innovations ».
Le 12 octobre nous avons saisi le conseil d’administration au sujet de ce fameux collège de droit, certains des membres du C.A. nous ont répondu embarrassés qu'il ne s’agissait que d’un projet sans certitude. Comment cela est-il possible alors que les mêmes ont approuvé la déclaration de politique générale de M. Laborde ?
L’O.S.B. IV a signé l’appel lancé par des professeurs opposés à cette formation élitiste et appelle tous les étudiants à en faire de même sur le site www.univ-deux-vitesses.org.
Nous refusons de collaborer à la création d’un diplôme universitaire payant. De plus nous constatons que les étudiants n’ont qu’un poids très minime dans les conseils d’administrations d’universités (merci la loi LRU). C’est donc hors du cadre institutionnel qu’il faudra s’opposer à ce type de formation.

Ne soyons ni attentistes, ni collaborationnistes
Réagissons !

Cliquez ici pour signer la pétition !

jeudi 26 mars 2009

Printemps politique à Bordeaux IV



En cette période ou notre université semble se réveiller, et lutter, il nous faut cependant vous annoncer les résultats des élections du CEVU de ce mardi.

Esprit Etudiant récolte 7 sièges, l'UNI récolte 3 sièges, l'UNEF 2, la Cé 1 siège. Quant à vos humbles serviteurs, c'est désormais de 3 sièges au CEVU que nous dsposerons. Nous remercions les étudiants ayant voté pour nous, nous plaçant en première place sur le site de Pessac, nous ne sommes dépassés que par les scores des antennes.

Il est plaisant de constater cette semaine l'évolution des mentalités, nous n'aurions pas pensé lors de notre création rassembler autant de gens, comme nous n'aurions pas cru à un blocage total de l'université. Comme quoi Bordeaux IV évolue.

Nous espérons cette fois ci que ces résultats soient définitifs (un recours de dernière minute n'est jamais exclu...). Et donc cette fois-ci il sera temps de se mettre au travail, une fois que la mutinerie universitaire aura pris fin, ce que nous espérons voir arriver lorsque les revendiquations du mouvement auront été écoutées...

vendredi 20 mars 2009

Hissons nos couleurs



Le roi et ses pairs
Ont enfermé la reine,
A bord d'un bateau de plomb.
Nous naviguons, et par ses pouvoirs
Moi et mes frères vogueront.
Yo ho sur l'heure
Hissons nos couleurs.
Hissez ho, l'âme des pirates
Jamais ne mourra.
Yo ho quand sonne l'heure
Hissons nos couleurs.

Hissez ho, l'âme des pirates
Jamais ne mourra.
Il y a les morts il y a les vivants,
On ne peut fuir le temps.
Grâce au clé de la cage
Il faut payer le diable
Et piller le levant.
Les morts ne peuvent pas faire voile vers les mystères
Du funèbre océan.
Mais nous ne sommes et soyons forts,
Et rentrons au port.
Yo ho quand sonne l'heure
Hissons nos couleurs.
Hissez ho, l'âme des pirates
Jamais ne mourra.

mercredi 11 mars 2009


Bordeaux IV change. Déjà plus de six mois que je ne réside plus dans la plus belle fac du monde, dixit une étudiante idéaliste ou tout simplement naïve qui devrait regretter ses paroles. Car depuis quelques mois la situation vécue sur Bordeaux IV frise l'ubuesque. Des juristes en grève, des juristes retenant des copies, et paradoxe suprême des étudiants en colère criant à hue et à dia pour avoir leur notes!

Remontons à la base, il y a plus d'un an, des étudiants "liberticides" et "révolutionnaires" bloquaient leur université pour protester contre la LRU. Tollé d'une grande partie de la gente professorale contre ses infantiles étudiants n'ayant rien compris. Quelle ne fut pas alors ma surprise lorsque en janvier dernier une levée de professeurs généralement inertes vit le jour pour s'attaquer aux dernières circonvolutions de la LRU. Ainsi donc ces étudiants marginaux qui semblaient s'agiter pour rien un an plus tôt étaient dans le vrai. La LRU pose un problème que le corps professoral reconnaissait aussi.

Cependant il n'y a que dans les contes de fée que les choses se passent bien. Trop de professeurs réfractaires à une entente avec les étudiants rendirent caduc toute possibilité de mouvement commun, et par la même semèrent la graine de la dissension dans leur rang.

Pourtant le moment de baisser les bras n'est pas venu, comme dans un illustré français réputé, une bande d'étudiants résistent encore et toujours à l'envahisseur, soutenus par quelques professeurs soucieux de ne pas s'arrêter là. Il est plus que jamais temps de se battre et d'aller dans la rue pour montre que nous voulons un recul et une écoute du gouvernement. La motivation estudiantine est toujours présente. Pour preuve l'abnégation d'une petite bande de valeureux se levant avant les aurores aujourd'hui pour faire fermer la faculté, et faire respecter le mot d'ordre de la dernière AG, à savoir la fermeture de l'université les jours de grève.

Et ce combat doit continuer, dans une semaine, une manifestation interprofessionnelle est prévue le 19 mars. C'est l'occasion de montrer que les étudiants ne reculeront pas, et souhaitent être les acteurs de leurs universités et non les laissés pour compte des réformes. Quand donc se penchera t'on réellement sur l'état des universités? Quand donc déciderons-nous de faire les états généraux de l'enseignement, plutôt que de se contenter de réformes à l'emporte pièce ne contentant personne.

Aujourd'hui O.S.B. IV s'engage contre la LRU et pour une réelle réforme de l'université en concertation, car ce n'est que quand les étudiants sont partie prenante que les choses avancent.

Sonate en Si Majeur


Une fois n'est pas coutume, dans cette période troublée, nous vous proposons demain des réjouissances histoire de vous dérider les amygdales, et de bouger votre séant sur de la bonne musique! Rendez vous à ne pas manquer donc demain soir à la MAC dès 19h30 pour une soirée qui espérons le réunira les deux rives universitaire du campus pour une fois!

mardi 10 mars 2009

TOUS à BABORD!

Voici la profession de foi qui sera diffusée à l'occasion des élections des représentants étudiants du Conseil Etudiant de la Vie Universitaire (Cévu):

" L'Organisation Socioculturelle de Bordeaux IV est une association d'étudiants issus des mouvements contre le Contrat Première Embauche et la loi Liberté et Responsabilités des Universités. Inédit, le phénomène osbivien résiste et se place en porte-à-faux face à une institution sclérosée par la pensée orthodoxe dominante. Atypique, l'O.S.B. IV se présente comme objecteur de conscience et pour cela se constitue non seulement en tant que force de contestation mais aussi de proposition au sein de l'université Montesquieu Bordeaux IV.

Nous n'avons pas foi en le saint esprit étudiant qui prêche la bonne parole d'une présidence pro-L.R.U. Nous nous présentons ainsi comme la seule liste clairement positionnée contre cette loi, entre des syndicats nationaux qui l'ont négociée et une corporation qui se veut apolitique. Pourtant, cette loi s'inspire directement du modèle néolibéral à la Ronald et Margaret qui prône une société inégalitaire basée sur la concurrence des systèmes éducatifs en rupture avec l'idée d'un service public de l'enseignement ouvert à tous assurant l'égalité des chances.

En se présentant aux élections universitaires, l'objectif de l'O.S.B. IV est de bousculer les mentalités, rendre l'université à son but premier, à savoir le développement de l'esprit critique de ses usagers. Ainsi, nous combattons le prêt-à-penser prédigéré qui encourage les comportements moutonniers. Dans un système universitaire où les règles démocratiques sont biaisées, nous sommes conscients que les moult propositions de l'O.S.B. IV auprès des instances locales n'ont d'écho que la politesse. Néanmoins voter pour l'O.S.B. IV c'est s'assurer d'avoir une veille étudiante sur les travers des décisions prises dans les conseils centraux de l'université, et ainsi tirer la sonnette d'alarme en cas d'abus.
D'autre part, nous organisons des activités favorisant la cohésion sociale dans notre université tels que le fabuleux tournoi de pétanque et nos prestigieux concerts punks!

Globalement, O.S.B. IV incarne la possibilité qu'émerge d'une université monolithique un courant d'opposition.

Pour une politique culturelle et une culture politique, votez O.S.B. IV!"

MONT-TAIGNE-SQUIEU


"MONT-TAIGNE-SQUIEU", c'est la collaboration le temps d'une soirée de Bordeaux 3 et Bordeaux IV par la collaboration de l'O.S.B. IV et de Tous Azimuts.

5 groupes au programme: Bignol Swing Quintet, BDC La Belle, Hors de Porté, Les Nonnes Homologuées et les Sundaygroovers.
Tout ça pour la très modique somme de 2€ (en plus une boisson est offerte en présentation d'une prévente).

Conclusion: jeudi 12 mars, on est tous à la M.A.C (4 avenue d'Aquitaine / arrêt tram b/ unitec) à partir de 19H30!