samedi 28 avril 2012

Concert OSB IV





En ces temps biens moroses, nous vous proposons une soirée éclectique comme toujours, histoire de penser à autre chose ! Le tout lors de notre dernier concert de l'année !

Le jeudi 17 mai à la M.A.C à partir de 20h00 !

Avec Wijdan (Gnawa fusion) + La Collectore (Fanfare Colt Punk) + Afro Social Club (Afrobeat) + Resaka Sonora (Ska Punk) + Crack & Milf (Dubstep Electro) !

Venez nombreuses et nombreux !


Pour plus d'informations : contactosb4@gmail.com

jeudi 19 avril 2012

Le roi est mort vive le roi !

Chers lecteurs, chères lectrices, il est temps pour votre fidèle serviteur de vous tenir au jus ! Dernièrement, plusieurs bouleversements ont touché notre petite monarchie parlementaire. En effet notre bon roi suprême a reçu de nouveau l’onction du prestigieux conseil des sages, Et, c’est fort de son prestige renouvelé, qu’il entame ce nouveau CEVU (Sorte de chambre royale de second rang où toutes les décisions sont ourdies dans les arcanes administratives). Après un discours de bienvenue mené tambour battant devant des membres fraîchement élus de cette cour des miracles, celui-ci annonce l’ordre du jour. C’est cette petite histoire que je vais vous conter :

Les trompettes sonnent dans la salle des actes, les clairons résonnent, les crieurs publics déclament en pleurs « le roi est mort, vive le roi ». Hé oui chers compatriotes, notre bon roi des gueux, le sieur Bordenaves doit nous quitter après de nombreuses années de bon et loyaux services. De suite, la chancellerie se met en branle, on veut à tout prix éviter les conflits de succession. Fort heureusement, notre bon souverain Lung avait un coup d’avance et nous présente pimpant, le nouveau roi du peuple, Monseigneur Pujolar. Toutefois celui-ci en fin stratège requiert l’onction populaire pour assoir son poulain.

C’est donc en bon juriste de son état que notre futur suzerain décline en un plan millimétré son projet pour notre micro-état. C’est la verve vive qu’il déclare vouloir ouvrir toutes les portes même celles depuis longtemps fermées. Les DU, la réussite en licence, l’orientation, les liens avec les lycées, la réorganisation des UFR, l’évaluation des formations, la vie universitaire replacée au centre des débats et trop longtemps oubliée, la conquête de mars… Mais non je divague, ceci étant une proposition du roi des fous. C’était donc les yeux plein d’espoir que nous, pauvres seigneurs de bas étage, admirions notre futur monarque. Puis une question vint casser l’harmonie. Allions nous devoir nous réunir plus souvent au vue de ce programme ambitieux ? Cette question, bien que semblant anodine réveilla nos pires craintes…

En effet le sieur Pujolar répondit que pour l’UFR où il était « vice baron », il y avait un temps contingenté de 2h et que, somme toute, on arrivait bien à traiter l’ordre du jour. Etant moi-même chevalier blanc élu dans cette table ronde, un sentiment de malaise m’envahit soudainement. En effet, le paradoxe entre les belles promesses d’un renouveau démocratique appuyées de déclarations dénonçant « l’aridité des rapports indirects », apparait face à la froideur des débats dictatoriaux menés d’une main de fer par le baron Brisson. Effectivement, sans débat, on est dans les temps… Toutefois le destin était déjà en marche et c’est donc sans surprise qu’il fut oint d’un score plus qu’honorable de 24 pour, et de 6 blancs qui empêche toutefois son blanc-seing.

Mes chers lecteurs, chères lectrices, dans ces périodes mouvementées quasi-révolutionnaires pour notre monarchie, des têtes devaient tomber. Le petit prince Ferret (VPE), dans une démarche démocratique et louable (Cf lien article salado claqua la porte), ou par pécher d’orgueil, je ne saurais le dire, décida en son âme et conscience de lancer « LE » vote de confiance. Celui-ci bien formé aux affaires d’état, se lança alors dans un bilan complet mais quasi inexistant, fort heureusement enrobé dans des habits de velours. C’est à la fin de ce court exposé que moi-même et le fidèle petit chevalier marseillais nous sentîmes obligés de présenter un bilan beaucoup moins prospectif… Effectivement après avoir enlevé tous les projets non amorcés ou inexistants de celui-ci, il ne resta que les lacunes du BVE (bureau de la vie étudiante, sorte de sous-sous-conseil essayant de faire misérablement émerger la vie sur cette province aride), les embuches d’ouverture d’un encore plus miséreux foyer étudiant, bref le dénouement est sans appel. C’est dans un silence de mort, que l’on entendit au loin les pas lourds du bourreau approcher. La sentence ne fut pas très longue et c’est encore par je-m’en-foutisme que le prince fut déchu. En effet la morale de cette histoire est que si l’UNEF forte de ces 7 élus avait pensé à réunir l’ensemble de ses procurations, ils n’auraient pas perdu leur champion à 9 voix contre 11 alors que seulement 3 mandats manquaient.

Après ce recadrage de l’exécutif, c’est le temps de la renaissance, le jour joyeux d’une nouvelle dynastie. On commença donc par un sujet qui fâche, c'est-à-dire, les Diplômes d’Université (pour les néophytes se référer à l’article « les DU c’est tabou » et divers comptes rendus CEVU), bref après une plaidoirie émouvante mais peu efficace, la machine fut lancée et les avertissements furent, je ne puis que l’espérer, entendus. Il y aura vigilance pour les rapporteurs qui étudierons « méticuleusement » DU par DU leur réelle utilité. Les étudiants essaieront malgré le calendrier universitaire de participer à l’évaluation de ces divers projets… J’attendrais toutefois le prochain CEVU pour vous conter cette histoire pleine de rebondissements.

Après le passage plutôt vif d’une convention bien pensée, le souverain suprême, dans une action des plus louables, intervint sur l’affaire Ubuesque d’un étudiant étranger, triste illustration d’une politique menée par les tristes sires assis là-haut sur leurs trônes élyséens (pour plus de détails voir article sur l’affaire).