vendredi 30 novembre 2012
mercredi 28 novembre 2012
Compte rendu du CEVU du 20 novembre 2012
Note de haut de page: Encore une fois nos camarades d'esprit et de l'unef n'ont pas honte. Ils ne sont présents que pour moitié (2/4, 3/6 pas de procurations). Incroyable, le MET est au complet, un deux sur deux à noter dans les annales.
Pour ouvrir le CEVU, le président Lung nous annonce que
l’Université va « avoir » neuf postes supplémentaires sur les 5000 créés sur 5 ans par le
ministère, pour l’instant personne ne
sait si ceux-ci seront des biattos, des
professeurs, ou des PRAG. Nous pouvons d’ores et déjà être immensément
satisfaits de ces neuf postes qui vont révolutionner notre quotidien, ou pas.
Ce petit aparté étant fait, le CEVU peut –véritablement-
commencer. Et là, ni une, ni deux, nous voilà à (re)écouter notre cher président
au sujet de la NUB (vous savez la merveilleuse usine à gaz que l’on nous
concocte). Ça parle de « mise en cohérence » de l’offre de formation
(à quoi s’attendre ?), de version 1.6 du débat autour de la notion de
Campus, de structures locales (du pouvoir sir, du pouvoir), de conseil fédéral
des IUT de Bordeaux, mais ce n’est pas tout. On nous explique que le
« Grand Etablissement » (qui n’aurait eu de grandeur que dans le nom
de son statut juridique) n’aura pas lieu, car la LRU (loi de ruine des
universités) persiste et se verra modifier au printemps prochain. Du coup,
certains tirent la gueule (pas nous, étudiants tout le monde s’en fou, soyons
francs) mais plutôt les instituts d’élites -ou élitistes-tel que l’IEP et l’IPB
qui ne se verraient posséder que de minimes pouvoirs. Pour faire simple, on
construit pour démolir, on avance pour reculer. Une telle « destruction
créatrice » ferait jouir notre bon vieil ami Schumpeter, encore
faudrait-il une création il est vrai. Putain la NUB, que c’est bon.
Passons, sans transition, à un point non-exhaustif sur la
rentrée universitaire 2012-2013. Quoi de beau ? Augmentation générale des
effectifs (ex : UFR Droit passe de 7600 à 7800 étudiants), on nous expose
une augmentation des primo-entrants en L1 Droit sur laquelle il va
« peut-être » falloir réfléchir, ne voyons pas là un retour à peine
déguisé de la question des capacités d’accueils? Mais non voyons… On nous
explique que les antennes (Agen et Périgueux) ont vu leurs effectifs
s’accroître, la faute peut-être à un coût toujours de plus en plus élevé de la
vie sur la CUB et aux excellentes conditions d’étude sur le site pessacais… A
l’inverse les bacs « pro » sont moins présents cette année chez les
primo-entrants car ils ont été orientés en amont principalement en DUT et BTS,
il faut ici y voir une volonté universitaire, s’appuyant sur
« leurs » chiffres, de les considérer comme une tare car ils ne possèdent
qu’un faible taux de réussite. Gueux de tous les pays, unissez vous pour fuir !
Le point sur la rentrée s’achève sur un
bilan concernant les masters, on voit augmenter les étudiants en M1 et diminuer
ceux en M2. Il n’y a pour l’instant point d’explication à ce phénomène étrange.
Pour la présidence et l’assemblée, il faut réfléchir à diminuer le
« goulot d’étranglement » entre le M1 et le M2, d’autant plus
« qu’un L1 coûte moins cher qu’un M1 », il faut peut-être, dès lors,
songer à une sélection dès le M1. Après Schumpeter, voilà que notre honorable
Université persécute Boudon et sa « théorie du choix rationnel ».
Etudiants tremblez. Rentabilité et « étranglement » financier seront
dorénavant les « maitres » mots de l’Enseignement Supérieur. Il est
aussi important de noter une augmentation des taux de réussite, grâce en partie
à la compensation annuelle, enfin une bonne nouvelle. Pour finir, le clinquant
VP CEVU, M. Pujolar lancera une pique, dont il a le secret, à l’attention d’esprit étudiant et de leur
définition d’utilité en ce qui concerne la pré-rentrée.
Ensuite s’en suivra une modification du règlement intérieur
de l’Université où le chapitre 4 se verra enrichi de l’article 54 (égalité
homme-femme), 55 (sa mise en œuvre), 56 (lutte contre le harcèlement sexuel) et
une modification de l’article 68 concernant le bizutage. Mais aussi une
présentation du nouveau système de gestion des stages, et le vote de deux
conventions.
Puis vient poindre LE sujet, celui qui depuis tant d’années
nous fait frémir et nous révolte, le polycopié ; ou plutôt comme notifié
dans l’ordre du jour « débat sur les polycopiés de cours », à
ce moment même, on peut observer une certaine jouissance sur mon visage, je
suis prêt à dégainer. Mais là encore, M. Pujolar énonce ce dont il voulait
véritablement parler, et il s’excuse par avance d’avoir écrit cela ainsi (il ne
savait pas comment le formuler), mais non il ne souhaite pas parler des
polycopiés. C’est le drame. De jouissance, j’atteins le stade de mort
cérébrale. Mais de quoi veut-il parler ? Tout simplement de la mise en
ligne de note de cours sur certains réseaux sociaux par les étudiants, et
souhaite éclaircir certains points. Bon, écoutons… Il veut rappeler que
l’enseignant possède le droit d’auteur sur des notes de cours prises par ses
étudiants. Les juristes présents tiennent à dire que l’enseignante concernée
n’intentera pas d’action en justice contre les étudiants concernés. Mais ce
« débat sur les polycopiés de cours » qui n’en était pas un, aura
néanmoins permis deux choses : premièrement de permettre au corps
enseignant de se remémorer l’époque où ils écrivaient sur du papier
« calque » pour le « copain » absent, et dire qu’à leur
époque aussi existait le partage de cours. Une vraie réunion d’anciens
combattants. Puis dans un second temps, plus intéressant à vrai dire, que sous
peu dans les UFR allait être créé des groupes de travail concernant les
polycopiés. Nous serons là, n’en doutez pas, ils trépasseront avant nous.
Big up spécial pour l’association Esprit Etudiant qui se
prononce dans son programme électoral contre les polycopiés payants alors qu’elle
continue de les vendre à foison dans son local, cherchez l’erreur…
lundi 26 novembre 2012
Leçon n°16
Suite à un échange de mail avec un groupuscule étrange dénommé 8°6 crew ( hommage au célèbre groupe de musique ? à la non moins célèbre bière ?), nous avons récupéré cette photo qui à vrai dire nous a bien fait marrer, le suite logique ne pouvant qu'être une seizième leçon d'OSBIV.
Débaptiser l'amphithéâtre est une des revendications premières de l'OSBIV depuis sa création, (http://osb4.blogspot.fr/2008/03/pourquoi-dbaptiser-lamphithtre-roger.html) mais elle ne date pas d'hier non plus (http://papon.sudouest.com/retro/sa/Polemique-a-la-fac-de-droit-.php). Manon Cormier aurait pu remplacer le nom de ce farouche partisan du maréchal Pétain, de la révolution nationale et du parti unique, mais vous comprenez la procédure pour débaptiser un amphi est trop longue... on a donc (pour faire plaisir), refiler le nom de cette juriste à la salle de conférence au 4eme sous-sol du bâtiment recherche droit. Ce deux poids deux mesures dans une université comme la nôtre quant à la postérité des illustres personnes ayant foulé ses bancs laisse songeur.
En tout cas nous retiendrons que la place légitime de cette plaque n'est ni au dessus de l'entrée d'un amphithéâtre, ni sur la place des martyrs de la résistance comme sur cette photo. Mais avec le temps les souvenirs s'estompent, les valeurs aussi et nous apprenons tous à vivre avec nos contradictions.
mardi 20 novembre 2012
Dépêche de bâbord
Voici notre dernière petite dépêche sur la présence des élus étudiants dans les conseils de notre université.
vendredi 16 novembre 2012
Référé-liberté OSB IV contre Université Montesquieu Bordeaux IV
Voici le texte de l'ordonnance du juge des référés du Tribunal administratif de Bordeaux du 14 novembre 2012, dans l'affaire "Association OSB IV c/ Université Montesquieu-Bordeaux IV".
Notre association a obtenu le report des élections au Conseil d'administration (au 6 décembre 2012) en raison de "l'atteinte grave et manifestement illégale au principe du caractère pluraliste de l'expression des courants de pensée et d'opinion et à la règle de stricte égalité entre les candidats" par l'Université Montesquieu-Bordeaux IV.
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