Cela n’est point dans nos habitudes mais nous arrivons avec
une petite poignée de secondes de retard, et là surprise ! Le CEVU fait
salle comble –et c’est rare- et il est, de plus, agrémenté du retour du Sieur
Bordenave dont un pot en son honneur se tiendra à la fin. Après ce joyeux
constat nous nous asseyons, le CEVU peut commencer.
Le VP Pujolar (remplaçant du Sieur Bordenave) adresse à son
aïeul quelques amabilités rappelant qu’il fût –aussi- pendant 10 ans le
directeur de l’UFR d’AES détruit il y a quatre ans, et que nous étions les
seuls à défendre. Nous apprenons à cet instant par la voix de
« l’honorable » président de cette toute autant « honorable » Université que les
prochaines élections CEVU se dérouleront le mardi 5 mars (nous y reviendrons)…
Acte II : du
rude, du long, du gras, du contenu ou « les appels à projets pour la
Région Aquitaine »
Cette partie va être la plus longue car est composée de 4
grands projets, ou plutôt 3. Le premier est concentré sur la « formation professionnelle des doctorants »,
l’assemblée boit les paroles du rapporteur le projet est adopté à l’unanimité.
S’ensuit « l’Université Numérique
d’Aquitaine », là encore l’assemblée a soif, tout roule. Passons maintenant
au « Projet Voltaire », le fameux projet sur lequel nous tapions il y
a peu en UFR éco-gestion-aes (lire compte-rendu du 20/12/2012). Figurez-vous
que nous avons recommencé (Ô pardon maître, nous ne sommes que des gueux avec
quelques principes, que nous essayons de garder). Ce « projet » n’est
pas mal en soit, en soit juste; car un projet d’auto-formation en français en
ligne pourquoi pas, mais quand celui est instauré dans les maquettes de L1 éco
et L1 aes pour remplacer une matière de « fond », qu’il est censé
être équivalent à une vingtaine d’heures d’enseignement (nous l’avons testé
moins de 7h suffisent), et que ce projet repose sur un programme numérique
étant acheté à une entreprise pour 3000 euros par an. Alors bien sûr, nous
sommes conscients des difficultés orthographiques des jeun’s aujourd’hui mais
est-ce à l’Université de tenter de régler cela ? Surtout en supprimant des
enseignements dits universitaires ? De notre côté nous n’en sommes pas
certains, il y aura donc 4 contre, deux abstentions, et le reste pour. Nous
passons donc au troisième véritable projet, l’instauration d’une « clinique du droit », nous sommes
favorables depuis de nombreuses années à ce projet qui pourra permettre une
véritable assistance juridique à des gens n’en disposant pas forcément les
moyens financiers nécessaires, et il permettra, de surcroît, à une certaine
professionnalisation des étudiants participants à cette clinique du droit. Le
seul petit bémol à apporter est que le document n’est point parfaitement finalisé.
Unanimité. Passons.
Acte III :
démocratie universitaire à ton tour
Ne nous cachons pas la fac regorge de conseils, de
sous-conseils, il est dès fois complexe de saisir « l’utilité » de
tout cela. Mais au moins cela a le mérite de montrer que la démocratie
règne ! Bref, il va y avoir deux élections. La première concerne « le
conseil du service universitaire pour l’insertion des étudiants et personnels
handicapés ». Nous sommes la seule asso étudiante à se présenter nous
sommes donc élus ainsi que des étudiantes intéressés par ce conseil. Mais plus
étrange quatre listes vont s’opposer chez les profs pour 3 élus, et là encore
stupeur, la liste portée par le Seigneur-camarade Giudicelli (chargé de mission
au handicap pour l’équipe présidentielle) est rejetée par le corps professoral,
nous sommes déçus et attristé du comportement Roi Lung ne mouftant pas c’est sa
cohérence politique qui est ici remise en cause.
La seconde élection concerne le « service
interuniversitaire de gestion du domaine universitaire », un seul candidat,
votre serviteur, il est élu.
Acte IV : rien
d’inhabituel
Est présenté le schéma du circuit de signature d’une
convention internationale. On rajoute une phrase, on peut avancer. Puis deux
modifications concernant pour l’une d’elle, un « vulgaire » DU auquel
nous nous opposons bien évidemment.
Acte V :
incitation à la participation étudiante, vraiment ?
Le CEVU s’est déjà bien vidé lorsqu’arrive le tour des
questions diverses, une chose nous a turlupiné depuis le début, le déroulement
des prochaines élections CEVU le mardi 5 mars. Nous pensions être les seuls
mais non, ce qui ne veut pas dire tous. Une voix ténébreuse sort, elle émane du représentant du MET mécontent de
la date, nous l’approuvons et prenons la parole car cette décision unilatérale
de « l’honorable » président est soit disant faite dans le but
d’élever la participation car après les vacances blablabla, que le jeudi
blablabla, nous lui rétorquons que prévenir les associations étudiantes à peine
un mois avant est assez étrange dans l’optique de favoriser la participation.
De plus, égoïstement, il nous faut constituer les listes, rédiger un tract (qui
n’est pas dégueulé par un quelconque bureau national comme les paillassons
unéfiens), le distribuer, etc… Au-delà du choix dans la date, c’est la manière
qui est remise en cause, car là encore, déjà que souvent nous sommes dénigrés
au sein des organes universitaires (« vous n’etes
qu’étudiants » « vous n’avez pas tout en main »,…), cette fois-ci c'est carrément le Messi cosmo-planétaire qui s'en charge. Même le VP étudiant n'est pas au courant (esprit étudiant), une seule association se tait et sourit, l'Unef... Ah d'accord on nous prend pour des cons!
Pour conclure on demande ou en est l'avancement de la commission Bonnard promise au dernier CEVU. La réponse est que cela est complexe car "cela froisse certaines personnes". Don't act, nous répondons ici que cela en réjouit beaucoup également. Très
bien, nous allons donc agir!