dimanche 20 octobre 2013

Compte-rendu de l'UFR Economie Gestion AES du 17/10/2013

Commençons sans plus tarder avec le point le plus intéressant de l’Unité de Formation et de Recherche éco-gestion et d’AES du jour : l’approbation du procès-verbal de l’Ufr précédent. M. Blancheton le soumet au vote, et celui-ci est donc adopté (youpi), par une assemblée bien pauvre en quantité -14personnes.
L’information : la solution – ou pas…
Viens ensuite un débat concernant l’importance de la fréquentation de certaines licences en L3 d’éco-gestion. En effet, malgré la stagnation récente des effectifs en licence, de très bons dossiers d’IUT ou de d’autres facs sont refusés, car il y a trop d’inscrits prioritaires venant de la L2 de Bordeaux 4. Problème de place dans les salles, réticences envisageables des professionnels intervenants face à un effectifs trop gros, refus de bons dossiers sont autant de déchets radioactifs que notre conseil va consciencieusement tenter d’enfouir, mais comment ? Le meilleur moyen pour éviter de répondre aux questions qui fâchent est de répondre par d’autres questions. Ainsi, il est décidé que la meilleure solution est de faire un questionnaire pour dissuader et/ou orienter les choix des L2. Mais là encore, rigolons. Car si le questionnaire est retenu comme « grande » avancée, le Sieur Maveyraud (qui porte lui le questionnaire d’orientation en M1 dont on vous par le passé parlé) dit que cela va être délicat à mettre en place alors que le sien stagne depuis 6 mois déjà… On retiendra aussi l’intervention du Sieur M. Dupuy qui met en avant la non-adéquation des IUT au système LMD. Vous l’avez compris, l’INFORMATION la SOLUTION –ou pas!
On notera des modifications dans les maquettes de licence pro en éco-gestion sur les modalités d’examen.
Pas de session de rattrapage pour la session de rattrapage ?
Les enseignants de Bordeaux 4 détestent-ils plus les sessions de rattrapage que les étudiants ? La question se pose visiblement en M1. Il est bon néanmoins de rappeler qu’un étudiant qui obtient son master en passant par le rattrapage n’a que peu de chances d’être pris en M2, le cas échéant il ne pourra pas âtre admis au redoublement de ce même master. Conséquence, il peut devenir intéressant d’un point de vue stratégique de ne pas aller au rattrapage afin de ne pas valider son M1 et donc de pouvoir redoubler : on marche sur la tête (chers économistes, l'Homo œconomicus est en vous). De ce fait, les quelques étudiants qui souhaitent tout de même tenter leur chance (le M1 permet également l’inscription à certains concours), ne trouvent pas grâce aux yeux des enseignants. En effet, bien que possible, bronzer tout en corrigeant des copies est fort déplaisant car au plaisir de la peau brunissant sous les rayons estivaux se soustrait l’inconfort d’une lecture laborieuse. De plus, il y aurait une surestimation du personnel externe encadrant qui coûte lui aussi ! Je disais précédemment que nous marchions sur la tête, mais là est bien l’astuce : si dès lors nous faisons tout à l’envers, alors nous donnerons l’illusion de marcher normalement. La solution apportée n’est pas un questionnaire – la paire d’Obiviens s’en attriste - mais une suppression de la session de rattrapage. Face à nos grommellements la solution finale sera la suivante : un délai de 48h après les résultats pour s’inscrire en ligne au rattrapage (ce qui au passage déleste du poids d’un côté pour en remettre du côté du personnel administratif), décision acceptée après vote. Vous l’aurez remarqué, la session de rattrapage ressemblera à un mauvais Fort Boyard : on vous tourne la clepsydre pour que vous fassiez l’épreuve, mais dans tous les cas on voudra vous crier « sort ! sort ! ».



Le  retour du DU masqué
Le retour du DU masqué (cf UFR 20/06/2013) s’avance en fin de réunion. Il est discuté d’une année de césure entre M1 et M2 qui se traduirait par la possibilité de partir à la fin du M1 en stage et/ou à l’étranger afin de revenir tout plein de compétences. Seulement ce qui est en fait un DU pose trois problèmes objectifs:
·         Quid des critères de sélection des dossiers
·         Renforcement des inégalités sociales, conférant un avantage aux étudiants ayant les moyens de valoriser leur parcours par rapport à un étudiant ne pouvant financer une telle année (la législation étrangère ne prévoit pas souvent une rémunération de stage)
·         Nous n’aimons pas les DU
Pas de vote pour cette idée de génie (soyons honnête). En revanche, des bourses financées par les entreprises sont envisagées pour aider les étudiants à partir, du moins c’est une idée comme une autre…
Une ambiance étrange règne dans cette faculté qui visiblement par tous ses « joyeux » projets et plein d’autres ne fait pas comme si l’UB (Université de Bordeaux qui remplace la « NUB ») arrivait bientôt -on vous réserve une surprise-, autant prévoir la nature ubuesque de la suite.
Pour mettre les choses au clair…
 Il nous semble important de Vous informer que depuis plus d’un an et demi les gens que vous avez élus ne siègent pas. On s’explique : le Met ne daigne plus mettre les pieds dans cet UFR depuis un an et demi, Esprit étudiant depuis un an, et l’Unef ne vient que chichement, et encore pas une seule fois depuis mai 2013 alors qu’un de leurs élus et membre du « directoire » de la faculté. Nous étions donc encore une fois dans cette UFR les seuls étudiants présents, ce qui devient navrant et inquiétant la déconsidération actuelle de la démocratie universitaire.

Pimprenelle et le poireau farceur, Bordeaux 4.