samedi 29 novembre 2014

CONCERT DE SOUTIEN À L'UNIVERSITÉ POPULAIRE DE BORDEAUX

- Vendredi 5 décembre, de 20h30 à 01h00, soutenons l'UPB à la MAC -

"L’Université Populaire de Bordeaux reprend le combat pour la cinquième année consécutive pour défendre une éducation populaire politique afin de construire ensemble de nouvelles formes démocratiques. Vous êtes plusieurs centaines à être venu.e.s dans nos chaires, cycles, Kabarets Politiks, Big Conf' et conférences gesticulées. Nous avons crié notre colère, exprimé nos espoirs et pris conscience que nous étions nombreu.x.ses à avoir les crocs contres les pouvoirs dominants et les systèmes d'oppression.

Aujourd'hui comme beaucoup d'autres, la situation financière de notre association est écarlate. Dans notre cas, cela nous a empêché.e.s de pouvoir embaucher un.e salariée à l'automne 2014.
Afin de continuer nos actions et les développer, nous cherchons à récolter 3000 euros avant fin décembre. Nous avons besoin de vous.

Nous vous offrons l'occasion de vous réunir, de danser et chanter lors d'un grand concert de soutien Vendredi 5 décembre, à la MAC, grâce au soutien des copines et copains d'OSB IV et de l'équipe du CROUS Culture. Ces derniers ont montré, lors du concert d'ouverture des campulsations 2014 (Zebda, Wombo orchestra), que luttes sociales et actions musicales pouvaient réunir les foules. Alors on remet le couvert avec TONY MYMEN, OPSA DEHËLI et un DJ SET GROOVE.
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Entrée de soutien: 5 euros
Boisson et restauration sur place.

Pour s'y rendre:
Tram B, direction Pessac Centre, arrêt UNITEC. 
Bus de nuit toutes les 45 mn pour les oiseaux nocturnes. 

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TONY MYMEN / 
Artiste indépendant produit par SHYVER et RDZ, Tony viendra présenter un Hip-Hop rugueux et rageur au public de la MAC. 
https://www.facebook.com/pages/Tony-Mymen-Officiel/746400545426661?fref=ts

OPSA DEHËLI/
C'est une bande de copains qui se sont rencontrés autour d'un projet d'échange Franco-berlinois. Le projet passé l'aventure continue en musique!
Rythmes latins, sonorités turques, il n'y a qu'un pas... celui de la danse... du sourire ! Attenxiu à vos esgourdes ! 
https://www.facebook.com/OpsaDeheli?fref=ts

DJ SET GROOVE AVEC COMMODORE V et NEW BELL/
Pour vous servir, les intenables New Bell et Commodore V débarquent avec leurs vinyls deep et leurs chemises chatoyantes pour vous enflammer violemment.
Au programme : Early Rockab' - Deep Funk - Northern Soul - Rhythm&Blues - Rare Groove et si vous êtes chauds on peut rajouter Boogie Disco."










vendredi 28 novembre 2014

Compte rendu Conseil UF DROIT ET SCIENCE POLITIQUE - 14 NOVEMBRE 2014


Si vous lisez ce compte rendu pour savoir qui a été choisi comme nouveau Doyen de la Faculté de droit et science politique, il va  vous falloir être patient. En effet, suite à un imbroglio procédural et statutaire, il a été décidé (à la demande de M. Radé, candidat au poste de doyen face à M. St Pau) par  Monseigneur Manu 1er, roi des serfs de l'université de Bordeaux que le choix des 8 personnalités extérieures présentes en conseil devait être préalable à l’élection du doyen. En gros, on nous a laissé 5 jours pour proposer des noms. Et la liste nous a été fournie la veille pour le lendemain. Elle est belle la vie d’élu ! Engagez-vous qu’ils disaient…

Le conseil de ce jour, présidé par notre « doyen » (au sens littéral du terme) M. Gallinato portait donc sur le choix des personnalités extérieures au sein de l’Unité de Formation Droit et Science Politique. 3 listes de propositions nous ont été fournies. Si M. Troude-Chastenet, politiste devant l’éternel, a eu la présence d’esprit de proposer un représentant de nos voisins de l’Université Montaigne et un membre du Conseil Economique Social et Environnemental d’Aquitaine, les autres propositions de ses éminents collègues furent moins originale.
Malgré notre vœu de maintenir un lien durable entre le secondaire et le milieu universitaire, le choix ne se portera malheureusement pas sur ce lien-là. Et c'est bien regrettable. En effet, un consensus a été trouvé pour choisir des représentants des institutions juridiques bordelaises, mais aussi des écoles post universitaires (Ecole d'avocat, ENM, Ecole de notariat). Un consensus trouvé non sans un débat vif entre nos chers professeurs. Et nous, pauvres étudiants, nos propositions et avis ont été très vite écartées. Elle est belle la représentativité !
Si l'on trouve une continuité dans la relation avec « le monde du travail », ce choix de personnalités extérieures ne tient pas du tout compte de ce qu'il se passe avant l'arrivée à l'Université. Ainsi, rien de bon se profile quant à la volonté de réussite des premières années en droit. La joie et la bonne humeur sont au rendez-vous.

Passons au gros du morceau, le sujet d'un autre grand débat : faut-il inviter à siéger la Mairie de Bordeaux ou le Conseil Régional ? Le gang du professeur Saint Pau a tenté de défendre hardemment l'idée d'inviter un représentant de la mairie de Bordeaux, au motif que celle-ci donne rayonnement international à notre université. Université qui porte déjà dans son nom la Belle Endormie… Sieur Radé se permet alors de souligner le fait que notre Faculté de droit se situe sur la mairie de Pessac. Pourquoi ne pas l'inviter aussi ? Ca se tient. De l'autre côté, l'idée de choisir un représentant du Conseil Régional se profilait également, aux motifs des missions assumées par la Région en matière d'enseignement, mais également que notre faculté possède des antennes délocalisés à Périgueux et Agen.

Devant la vivacité des échanges, notre doyen du coeur accède à notre demande de suspendre la séance pour 5 minutes, le temps de réfléchir et de fumer une clope. S'est alors déroulé un grand moment de démocratie universitaire : tous les représentants étudiants se sont mis d'accord pour voter pour un représentant du Conseil Régional, en ayant toutefois au préalable proposé que l'on s'intéresse également au Conseil Economique Social et Environnemental que proposait le Sieur Troude-Chastenet. Vous vous en doutez, cette dernière proposition fut évincée. Vote par bulletin secret à notre demande et à celle d'une enseignante. Les élus étudiants ont fait peser la balance, 11 pour la Mairie, 19 pour la Région, 2 votes blancs. Balle au centre.

Sont donc retenues comme personnalités extérieures : représentants de la Cour d'appel, de la Cour d'appel administrative, la bâtonnière de Bordeaux, le directeur de l'ENM, de l'école d'Avocats et de Notariat, le président de la Chambre du Commerce et de l'Industrie, et enfin, le Conseil Régional. Espérons que ces personnes siègreont. Ou pas. Quoi qu'il en soit, nous sommes revenus à la charge maintefois quant à la possibilité d'inviter en commissions des représentants d'institutions de l'enseignement secondaire, ou des spécialistes de la pédagogie, afin de préparer au mieux la future offre de formation. En effet, il existe un lycée au sein de la CUB qui propose une formation post-BAC en notariat, et les nouveaux Terminales L ont une matière intitulée Droit et  grands enjeux contemporains. Or les chiffres sont tombés : près de 80 % des lycéens ayant choisi cette matière se retrouvent… en formation juridique après le BAC ! Refuser et passer sous silence un lien entre lycée et université relève donc purement et simplement de l'absurdité. Oui, vos professeurs sont à côté de la plaque, préférant réparer les pots cassés plutôt que d'en construire des plus solides… (Belle métaphore).

Ainsi s'est achevé ce premier conseil de l'Unité de Formation dans sa nouvelle mouture. Au prochain épisode, choix du directeur (Doyen), entre Sieur Saint Pau et Sieur Radé le 4 décembre prochain. Le match s'annonce musclé !



Pépito et Votre Lapin pas si crétin

dimanche 16 novembre 2014

Comptes-rendus de conseils de collège DSPEG. L'affaire Bonnard : chronique d'une victoire politique

Bonnard, de son prénom Roger. Devons nous revenir sur ce long combat, que mène OSB IV depuis ses débuts, 8 ans maintenant, à propos de cet obsure énergumène ? Pas le temps ici ; tu trouveras des papiers sur notre blog, et des articles en notes de ce texte.


7 ans de combat pour que l'université accepte enfin de regarder son histoire en face.


Round 1 : Circulez, y'a rien à voir

Nous sommes à notre 3e conseil de collège DSPEG, le 20 mai 2014.
Arrive le moment des questions diverses.
Nous mettons la question de l'amphi Bonnard sur la table. Mr Grard, qui nous avait promis durant la campagne de ne pas fuir le sujet...nous offre un numéro de fuyard. L'on nous avance qu'il y a d'autres priorités actuellement ; que l'on nous attend sur d'autres questions ; que nous faisons de ce sujet une obsession. Nous rétorquons que, si l'université prenait ses responsabilités, cela fait longtemps que le sujet serait réglé. Le manque de courage vous tuera, messieurs les institutionnels...

Round 2 : La merde finit toujours pas remonter...

En plein été, la question rebondit dans la presse.
Après un article bien documenté sur Rue89 Bordeaux, le sujet est repris par l'AFP. Des articles s'en suivent dans le Nouvel Obs, l'Express...
Loic Grard est interviewé dans ces articles. Il soupire : "C'est un vieux dossier qui traîne depuis des années". Plusieurs mois auparavant, la commission Delbrel rendait un rapport sur la question, qui devait aboutir à la débaptisation de l’amphi. Mais le CA qui devait prendre cette décision s’était vu bloqué par un mouvement social. Pourtant, plutôt que de régler la question au plus vite, Mr Grard affirme vouloir « un autre rapport avec des auteurs indépendants » … L'art de la contradiction.

La vieille technique de la commission comme moyen de noyer le poisson...

Le rendez-vous est donc pris pour le prochain conseil.

Round 3 : Circulez, y'a toujours rien à voir

Râté ! Toujours rien à l'ordre du jour, pour ce conseil du 16 septembre.
Nous demandons à ce que la question soit dans l'ordre du jour du prochain conseil.
On ne lâchera pas l'affaire.

Round 4 : Première victoire

Cette fois c'est la bonne. Enfin presque.

Une fois de plus, nous posons le sujet sur la table en fin de conseil. Nous appelons à la responsabilité de tous les membres de ce collège. Tout le monde a les moyens de juger si, oui ou non, il est acceptable que notre université honore un personnage comme Bonnard. Les documents nécessaires existent et sont accessibles à tous. Le temps du débat est passé, et tout le monde doit assumer une prise de position.
Après cette intervention osbivienne, Mr Grard se grille de façon assez magistrale. Le voilà parti dans une tirade critique et virulente contre le rapport de la commission Delbrel, dont on parlait plus haut.
On ne l'arrête plus, lui qui n'a pas compris que Mr Delbrel est en face de lui ! Ce rapport serait partisan, manquerait de rigueur scientifique, il serait en somme illégitime... Mr Delbrel apprécie particulièrement l'attaque et ne manque pas de lui faire savoir.
La scène est assez cocace, les adjoints fusillent leur directeur du regard, qui vient de commettre une énorme bourde.
Grard tente de se rattraper ; il bredouille deux ou trois excuses et propose au vote, à la séance suivante, trois questions :
« Souhaitez-vous vous prononcer sur cette question? ?» ;
« Vous sentez vous assez informés ? » ;
« Etes vous pour la débaptisation ? ».

Première victoire.

Round 5 : Le vote

Conseil du 14 octobre.

La question polémique figure enfin à l'ordre du jour. C'est déjà un exploit. Cette fois, Feu-Bordeaux 4 ne peut pas se défiler ; elle devra assumer sa prise de position. « Nous ne devons pas nous dérober » claironne Grard. Cherchez l'erreur.

Le vote, en fin de conseil, ne donne pas lieu à de nouveaux débats interminables. Nous passons directement aux hostilités.

Vote à bulletin secret, c'est du sérieux.
À la question « souhaitez vous vous prononcer sur cette question? » le conseil répond Oui (19 pour / 6 contre / 3 abstentions).
Tout le monde s'estime assez informé pour rendre un avis. Surprenant, alors que très peu n'osaient prendre position, auparavant dans les débats.

Reste à savoir si le conseil est effectivement pour la débaptisation de l'amphi. Affirmatif, et haut la main ! 20 pour / 4 contre / 4 abstentions.

Victoire.

Loic Grard se félicite ouvertement que ce vote ait eu lieu ; « il le fallait » nous dit il, le plus sérieusement du monde. « On peut multiplier les procédures, mais ça repousse le problème à l'infini», lui qui au conseil précédent voulait encore convoquer une nouvelle commission.

Le vent tourne, les girouettes aussi.
"Il y en a qui protestent, qui revendiquent et qui contestent. Moi je ne fais qu'un seul geste, je retourne ma veste..."

Dernier round à venir : Le vote du Conseil d'Administration pour enterriner la décision

7 ans de luttes se terminent, d’autre combats commencent.