jeudi 29 octobre 2015

9/10/2014 CA va très mal !

"L'auteur n'étant plus étudiant, nous laissons ce 1er jet dans sa version initiale"

Pour l'OSB IV le début de l'année fut chargée... Un concert de rentrée réussi, un magnifique trophée décerné par l'institution Ubienne pour notre action culturelle et cerise sur le gâteau l'amphi Bonnard, on l'espère, sera débaptisé bientôt par la haute assemblée de l'UB, le CA, à la suite d'un vote positif du conseil de collège (petit article sur le vote).

Tableau du décompte

Sommes-nous satisfaits ? Non bien évidemment... Mais que demande le peuple me diriez-vous ? Tout d'abord, pour faire de l'électoralisme primaire, les élections UF furent, comment dire, mitigées faute de temps et d'investissement pour notre groupuscule. Les élections sont un calvaire absolu pour qui déteste saouler ses camarades de cours avec tracts et autres documents de propagande pour la plupart mensongers. Dura lex sed lex.

De plus beaucoup reste à faire. En effet, le contexte est particulier. Rigueur budgétaire oblige, nous allons en parler plus bas, on gèle des postes à tour de bras pour la troisième année consécutive, on coupe partout, on met des numerus closus et le tout dans la tranquillité la plus totale. 

Enfin, dans la nuit du 26 octobre un militant écologiste étudiant est mort lors d'une manifestation à la ZAD du Testet suite à l'utilisation massive d'arme de guerre par la gendarmerie mobile. Il y a maintenant 30 ans, un homme mourrait en manifestation. Le 6 décembre 1986 Malik Oussekine succombait au passage à tabac que lui avait infligé des "voltigeurs", vous savez des CRS en moto mis en place par Charles Pasqua. Et cet homme, le dernier mort de France en manifestation jusqu'à aujourd'hui, était déjà un étudiant. L'histoire se répète, dégommer des jeunes manifestants balançant ou pas des pavés est toujours plus facile pour les autorités qu'agir quand la FNSEA mènent des actions d'une violence bien plus grande. Il en est ainsi, la répression sera toujours à géométrie variable. Cependant, tout n'est plus pareil aujourd'hui, en effet, si le soutien inconditionnel du gouvernement à sa police est le même qu'à l'époque, la réaction populaire est elle, bien moins importante. Quand 600 000 personnes manifestaient pour s'insurger contre ce crime d'état en 1986, l'indifférence semble aujourd'hui régner. In girum imus nocte et consumimur igni.

I Coup de grande masse sur la tête:

Si les voies des coupes budgétaires sont impénétrables, il est toujours possible de faire entendre la sienne lors des débats précédant le vote définitif du budget de décembre.
Lors de ce CA d'octobre, le premier de l'année universitaire, nous devions voter des grandes masses , à savoir, la répartition entre les composantes et les services centraux de l'université de la dotation annuelle du ministère. Il convient de noter que cette dotation ne représente que 65% du budget global de l'université le reste étant issu d'autres sources de financement plus fléchées dans leur exécution (contrat de recherche, financement sur projet...).
C'est donc majoritairement sur la dotation ministérielle que la maison tourne, via son budget de fonctionnement, et que nos brillants professeurs et administratifs sont si mal rémunérés.

Nous avions donc une proposition de répartition de la dotation accompagnée d'une lettre de cadrage budgétaire. Cette lettre est un acte politique destiné à la communauté expliquant les choix politiques de la présidence de l'université.

Étonnement dans l'auditoire, on nous propose de voter une coupe budgétaire de 10%, et le gel de 55 postes pour la 2e année consécutive.  Le nouveau-né Université de Bordeaux  voit donc le jour dans des conditions matérielles déplorables.

Les conséquences pour les conditions d’études et de travail de chacune des composantes de l’Université sont simples. Le désengagement continu de l’Etat  produit un abandon de ses missions de service public sacrifiées sur l’autel de l’austérité. Ne compensant pas les évolutions de carrière dans ses dotations financières (glissement vieillesse technicité, CAS pension...) l’Etat oblige les universitaires à geler des postes voire à supprimer des formations. Sans parler de l’augmentation du nombre d’étudiants en TD, des personnels administratifs débordés et au bord de la rupture, de l’horaires d’ouverture des services restreints…

Comme l’a dit le président de notre chère université en séance nous devrions assumer nos responsabilités et prendre part au redressement du pays. Ok ! Du coup, naïvement on pourrait se dire que l’effort porterait principalement sur les composantes de l’Université les mieux dotées en la matière. L’année passée les coupes budgétaires avaient touché de manière égalitaires toutes les composantes au motif que nous venions de fusionner et qu’il fallait attendre pour corriger les anomalies statistiques des taux d’encadrement. Constat d’inégalité pourtant flagrant, en droit/éco/gestion il y a 35 étudiants pour un prof ainsi que 120 pour un administratif alors qu’en science il y a 13 étudiants pour un prof et 63 pour un administratif.

Qu’à cela ne tienne les parents pauvres de l’université de Bordeaux (avec les sciences de l’homme) participeront encore une fois au même niveau que leurs cousins au redressement improductif des comptes de l’université.

En rentrant dans le détail, les économies se situeront à plusieurs niveaux. 55 gels de postes comme déjà évoqué, 10 % sur les budgets de toutes les composantes, le tout afin d'une part de combler le déficit et d'autre part de faire un transfert de fond vers des services centraux toujours plus onéreux (notament en ce qui concerne le foncier, la réhabilitation des batiments et leur entretien)..





mercredi 28 octobre 2015

CFVU DU 24 SEPTEMBRE ET DU 22 OCTOBRE : la fin est proche

Cher Toi, lectrice, lecteur, j’espère que tu sauras pardonner mon retard dans la rédaction de mes joyeux comptes-rendus, je prends le rythme de l’administration. C’est une blague.

Le premier :

Nous ferons vite sur le CFVU du 24 septembre car ma mémoire est confuse et ma concentration se portant bien plus sur le « grand concert des Campulsations » qui se déroulera le lendemain.

Nous pouvons néanmoins remercier  Madame Puard (une des chefs de l’administration) qui fera un long topo sur notre concert du lendemain et incitant la population universitaire à s’y rendre ; et nous retiendrons les débats autour de l’offre de formation (2016-2020) et sa soutenabilité. Passons les problèmes de micros, les problèmes de décomptes des voix  et les désaccords internes à Inter’assos (entre Fage et Pde) les faisant voter différemment…

En ce qui concerne l’offre de formation et sa soutenabilité, nous noterons  que la deuxième partie va être présenté par le Sieur Lewis (V-P CA de notre honorable université). Il explique à l’assemblée que le cadrage imposé par l’université est la baisse de 5% du volume horaire de la formation initiale pour dégager une marge de manœuvre permettant de soutenir les « objectifs stratégiques » (tel Napoléon).

Néanmoins, après un bref état des lieux, le Sieur Lewis explique que la note de cadrage n’a pas été respectée par l’ensemble des composantes et surtout qu’il y a une augmentation forte par rapport à l’offre existante (plus de 20% heure équivalent TD). Il terminera par dire que le « cadre budgétaire est un cadrage politique de l’offre de formation ». Amen.

Nous retiendrons aussi la sortie du suzerain Ἀχιλλεύς qui affirmera que « nous n’avons plus les moyens du présentiel » et que cela « ne sert à rien, il faut évoluer ». Amen j’en redemande.

Pragmatisme, rigueur et défaitisme : les maîtres mots du CFVU du 24 septembre

Le second :

Avec un ordre du jour volumineux, de longues heures s’annoncent devant nous. Réjouissance.
Le suzerain Ἀχιλλεύς lance le conseil en expliquant les difficultés se posant au sein de l’ESPE fruit selon lui de « problèmes pas des plus nobles ». Ça commence fort.

I)                    Les grandes masses : mais pas d’argent

Nous commençons le conseil par un point non-présent à l’ordre du jour (aïe aïe caramba !), la présentation des grandes masses pour 2016 (permettant la constitution du futur budget). L’exposé est fait par le Sieur Lewis qui nous explique que les différentes sorties médiatiques de la part du gouvernement sont du vent et que la situation budgétaire n’évolue pas pour l’UBx.

Il nous explique qu’après « deux années de correction forte » (plus de 100 emplois supprimés), l’année 2016 ne verra pas de baisse de nouvelles suppressions de poste mais que néanmoins la dotation des composantes va baisser de 3% pour l’allouer au pôle PILPSE (Pôle Patrimoine, immobilier, logistique, prévention, sécurité) qui est très en retard au sein de l’UBx. Voilà, les beaux jours ne sont pas pour de suite.

Changeons de sujet. Nous fêtons en ce conseil le retour des Procès-verbaux, normalement obligatoire… En effet, nous allons voter celui de la séance précédente, miracle. J’ose tout de même demander si nous allons avoir droit aux autres, on me dit « pas de suite, pas de suite ». A vos ordres.

II)                  Effectifs 2015/2016 : on est serré, non ?

Sans faire dans le détail des débats, notons que l’UBX a décidé de ne plus prendre part à la procédure complémentaire d’APB pour limiter le nombre d’étudiants potentiels. Malgré cela, on note +28% d’inscrit en licence d’informatique et en tout 2915 étudiants (6,6%) en plus à la même date par rapport à l’an dernier ; ce choc démographique s’explique notamment par l’arrivée dans le supérieur des enfants issus du baby-boom 1998-2000 et de l’attractivité de la région.

Après avoir signalé les problèmes particuliers du Collège DSPEG (amphis qui débordent, gestion administrative complexe), madame Puard explique que c’est le Collège le plus en souffrance à la « gestion la plus complexe » mais que néanmoins les « problèmes sont repérés », mais pas encore soignés… Plus ça va, plus on se dit que notre proposition de passer les cours à 01h30 est une formidable idée (gloire à nous). Rebondissant sur des statistiques montrant que les DU ne sont pas complets et donc pas rentables (ils sont « normalement » autofinancés), le suzerain Ἀχιλλεύς cherche à m’expliquer que ma grille d’analyse n’est pas la bonne et que cela dépend « du modèle de définition du financement du DU, il ne doit pas plus être externe mais interne à l’offre de formation ». Amen.

III)                Pot-pourri : année de césure, évaluation enseignant par les étudiants, conventions internationales, charte des examens, bilan du BAIP et service civique.

On ne va pas s’étendre sur tous les sujets, les conventions internationales permettant les pauses clopes, que la charte des examens procurant beaucoup de débat son vote a été reporté, que les missions des futurs services civiques ne sont pas encore totalement claires, retenons deux points.

 Le premier : l’année de césure qui est une version temporaire pour que des étudiants puissent en profiter pour le second semestre, il faut bien comprendre que ce dispositif n’est que transitoire (donc pas de valorisation par l’obtention d’ECTS, et pas de stage). On note que l’année de césure par le biais d’une dispense d’assiduité aux TD laisse la possibilité de bénéficier des bourses ; je demande alors qu’attend l’université pour permettre aux étudiants-salariés de bénéficier des mêmes conditions ? On me répond que ça y est, la phase de prise de conscience est passée et que l’université va travailler dessus rapidement (avec notre aide).

 Le second : l’évaluation des enseignements par les étudiants a mis en avant une grande réticence de la part du corps professoral, peu enclin à être jugé par des étudiants. Et oui, nous ne sommes rien chers étudiants, nous ne possédons leurs savoirs, nous ne valons pas la peine d’être écoutés. Enfin, passons.

IV)               Dernier point : l’accueil des réfugiés par l’Université

Comme beaucoup d’institutions publiques (la chance d’en avoir, il faut s’en souvenir), l’université va mettre en place des procédures d’accueil des réfugiés avec un double objectif : un accueil d’urgence et un accueil pérenne pour une intégration réussie. Cette procédure va concerner les personnes en âge d’étudier mais aussi les professeurs par exemple et va aussi  permettre de faire des bilans de santé aux réfugiés par le biais du pôle santé. C’est une avancée intéressante, notons-le.

Néanmoins, avec mon camarade de Solidaires nous sommes déçus que cette procédure obéisse à des règles nationales et soit dénuée des problèmes locaux. En effet, après avoir demandé si les Sahraouis auront droit à cette procédure, la présidence nous répond que l’université ne peut pas car la décision gouvernementale porte uniquement sur les Irakiens, les Syriens, et les Erythréens. On peut alors –sans cynisme aucun- trouver navrant que le gouvernement ne reconnaisse pas auprès de l’ONU le conflit entre Sahraouis et le Maroc du fait de ses intérêts économiques sur ces terres. A bon entendeur, salut.

Pour conclure et cela parce qu’il faut une fin plus pimentée que ces deux brefs mornes récits, mes prochains mots seront à destination de notre cher Président, de notre Guide Suprême. Monseigneur Manu 1er, roi des serfs de l'université de Bordeaux, nous tenions à vous informer que les « zèbres d’OSB IV » vous remercient pour ce petit surnom ; et constatons aussi qu’il est visiblement plus simple de nous trouver un surnom, que de répondre à nos mails. Navrant mais point d’étonnement. Nous vous embrassons.

jeudi 22 octobre 2015

Compte-rendu Conseil de Collège DSPEG


Nous revoici de retour pour un conseil de collège bien chargé. Allons-y gaiement.

Chapitre 1 : Offre de formation : “tout fout l'camp ?”


Après la traditionnelle adoption du PV du conseil précédant, qui ne fait pas de vague, passons au premier point de cette séance enthousiasmante : l'offre de formation.
Pour les novices, un petit rappel semble nécessaire. L'offre de formation représente l'ensemble des formations proposées au sein de l'université : licences, masters et divers parcours. Il s'agit aussi, malheureusement, d'une des variables d'ajustement en période de disette budgétaire ; autrement dit, les baisses de budgets que l'université connait depuis des années menacent directement les formations proposées.


La charmant doyen de la fac de droit et science politique, Mr St Pau, dresse une présentation de l'offre de formation dont il est le garant.
Première annonce, il dévoile la création de 5 unités pour personnaliser les parcours étudiants en master. Enumérons : professionnalisation (mise en place de convention entre l'université et des corps de métier du droit, la première convention signée étant avec la Cour d'appel de Bordeaux), sport (de haut niveau uniquement), internationalisation (cours de langues, stages internationaux...) prépa aux concours, recherche.

Pour les licences, une certaine diversification est aussi recherchée. En L3, une pré-spécialisation sera engagée, avec le choix entre 4 parcours différents : judiciaire, droit privé, droit public, science politique. De plus, des Enseignements Dirigés (ED) facultatifs vont être instaurés, en plus des traditionnels TD. Ces ED auront pour objet l'étude de documents ou bien l'approfondissement de la méhodo. Enfin, la filière droit-langue sera renforcée pour favoriser l'internationalisation de l'offre de formation.

Toutes ces belles mesures s'inscrivent dans une démarche, louable en elle-même et qu'OSB IV appelle de ses vœux depuis de longues années, d'innovation pédagogique. De tentative tout du moins. Mais les temps austéritaires que nous connaissons nous obligent à nous demander si tout ceci sera soutenable financièrement... Affaire à suivre.


Il est temps pour les élus osbiviens de sortir du bois !
Nous mettons sur la table la question de la place du sport, en AES et en éco notamment. En effet, nous avons eu vent de suppressions éventuelles des options sports dans ces filières, ou tout du moins d'un recul significatif envisagé. Comme nous nous inquiétons pour votre santé, nous tenons à défendre bec et ongle la place du sport dans nos filières.

Le doyen de la fac de droit, chaud bouillant et fier de son travail, nous assure victorieusement que le sport sera maintenu en droit et science politique. “Il est même valorisé en licence” puisqu'il constitue une option à part entière au même titre que des matières juridiques. Un bon point.
La fac d'éco en revanche présente une situation moins reluisante, c'est le moins qu'on puisse dire. Le nombre trop important de TD empêche la fac de maintenir le sport en option ; celui-ci n'existera donc plus que sous la forme de “points bonus”. Autrement dit, le sport disparait quasiment de l'offre de formation en économie et en AES. Le chevalier Grard, directeur du collège, sort de sa tanière et se désole de cette situation qui ne le “
satisfait pas”. Il espère que la prochaine refonte des formats de cours (cours d'1h30 au lieu de 2h à partir de 2016) donnera plus de flexibilité et permettra le retour du sport dans cette filière.  Nous l'espérons également, mais sommes pour le moins sceptiques quant aux chances de ce scénario de se réaliser. Cette réforme pédagogique était une revendication d'OSB IV depuis des années. L'offre de formation étant votée pour les 5 années à venir, il est peu probable qu'un retour en arrière et une modification a posteriori intervienne pour rétablir la situation originelle... Misère.



Chapitre 2 : Election de Magouille, ou la démocratie selon l'UNEF



Lecteur fidèle et passionné de nos compte-rendus, tu as pu suivre le feuilleton dramatique concernant le Directeur Adjoint Etudiant (DAE) lors de nos précédents épisodes. Ces luttes carriéristes et politiciennes sont exaspérantes au plus haut point, nous t'épargnerons le résumé des épisodes précédents.
Mais ce conseil nous a gratifié d'un énième rebondissement des plus croustillants, mettant en scène l'élue UNEF, que nous appellerons Magouille. Dans le dos de vos élus préférés, cette pure Unefienne - soucieuse de son CV et de sa carrière – a manœuvré pour être nommée au poste tant convoité de DAE.
Esprit Etudiant (corpo) + UNI (droite) = Nomination de Magouille (UNEF)... Voici la dernière trouvaille de cette fervente démocrate.

Pour connaitre le fin mot de l'histoire, je t'invite à te reporter à la Dépêche de Bâbord que nous avons consacré à cet arrangement politique de bas étage :

 


Chapitre 3 : Bonnard, encore et toujours


Ce nom, qui déshonore nos couloirs depuis tant d'années, va bientôt disparaitre. Après 8 ans de lutte, OSB IV a obtenu le vote du collège pour sa débaptisation, il y a quelques mois :

http://osb4.blogspot.fr/2014/11/comptes-rendus-de-conseils-de-college.html

Mais ne l'oublions pas, nous sommes dans une fac de droit, conservatrice et affreusement procédurière. Ralentir les évolutions qui ne plaisent pas, ou tenter de s'approprier par des petites manoeuvres institutionnelles les victoires des autres est monnaie courante.

Lors de ce conseil, le grand chef Grard nous certifie que le conseil de vie de campus, énième strate bureaucratique de l'Université de Bordeaux, sera compétente pour rebaptiser cet amphi. Pas de panique, OSB IV est présente dans ce conseil et va donc pouvoir accélérer la procédure. C'était sans compter sur les guerres de clocher, les égos sur-dimensionnés et les luttes politiciennes si caractéristiques de nos joyeux conseils... Enième revirement dans notre prochain CR !

On ne lâchera pas.