lundi 29 septembre 2008

Les tribulations osbiviennes en Limousin




En ces temps de disette où la planète financière s'autodétruit, deux membres de notre vénérable organisation dont votre serviteur se sont exilés dans un endroit guère touché par la crise de Wall Street: le Limousin. Il est vrai qu'avec une population de vaches plus importante que d'humains c'est surtout la hausse du lait et les crises sanitaires qui sont les risques économiques principaux... Cependant comme la déesse technologique a bien voulu faire un détour dans ce vert pays, Internet est venu jusqu'à nous et me permet aujourd'hui d'écrire cette chronique, et, qui sait, demain m'offrira la possibilité d'acheter des actions au rabais (au passage je m'excuse pour tout limousin qui aurait pu lire ce texte et qui se serait reconnu...)


Donc je parlais de crise financière, puisqu'elle est aussi étudiée par ici, je me fendrai d'une remarque cynique en disant que ces satanées banques américaines l'avaient bien cherché. Car faire des prêts à des personnes n'ayant que peu de moyens était soit très dangereux, soit suicidaire pour le système à terme. Il semblerait que la deuxième option ait été la bonne, et que pour sauver la sainte mère économie, l'Etat américain ait été obligé de nationaliser le plus grand groupe d'assurance mondial AIG... Cruelle ironie pour le capitalisme que de pratiquer une méthode qui en d'autres temps aurait été jugée communiste, le capitalisme n'est pas à un paradoxe près...

Mais on peut se rassurer en France, puisqu'aucune perte ne devrait toucher nos épargnes selon les dires de notre cher président... Belle promesse qui devrait entraîner un creusement de notre déficit alors que les promesses de campagne étaient de retrouver un équilibre financier, et qui devrait se traduire en hausse d'impôts plutôt qu'en baisse d'épargne. En attendant les taux d'intérêts et le marché immobilier ayant explosé, tandis que le chômage à lui aussi fait un bond, on peut se demander comment les chers contribuables français pourraient se sentir à l'abri de la crise. Car sous des détours complexes et techniques, il semblerait judicieux de se préparer à une crise économique sans beaucoup de précédents. Pour nous étudiants il n'y a toutefois pas lieu de s'inquiéter, vu la faiblesse de nos revenus nous n'avons en fait que très peu à perdre...

Pour ne pas sombrer dans l'inquiétude absolue des palliatifs existe et l'espoir renaît. Il suffit d'écouter la passionaria Ségolène qui renaît des cendres de son deuxième tour de présidentielle laborieux pour en appeler à la fraternité (à dire en décomposant les syllabes et de plus en plus vite...). La France est sauvée, Ségo est revenue, avec un nouveau style et des idées novatrices, euh... en fait somme toute les mêmes. Il semblerait que la guerre intestine aux socialistes ne se soit pas tarie et que leur volonté de faire le bien commun se poursuive chacun pour soit... Et la crise pour tous cela va sans dire...

Pour conclure sur cette chronique un brin décousue, nous sommes heureux de savoir que la joyeuse bande de trublions piratesques a concocté pour la semaine qui vient un programme de premier choix pour les étudiants de Bordeaux IV où nous espérons voir beaucoup de monde dans la convivialité et la fra-ter-ni-té (Oups! La digestion du Ségo nouveau est décidément difficile!). Et sur ceux je m'en retourne à mon quotidien Limousin palpitant...