mardi 26 mars 2013

Compte-rendu du CEVU du 19 mars


Autant vous le dire de suite, nous sortirons de ce CEVU sourire aux lèvres.

Contexte

  « Une fois n'est pas coutume, mais le CEVU du 19 mars aura « commencé » dès 11h30, l'heure à laquelle un des représentants de la très démocrate-révolutionnaire Unef viendra nous voir, pour nous dire bonjour ? Allons, soyons sérieux ! Aujourd'hui au CEVU se déroulera l'élection du nouveau vice-président étudiant auquel l'Unef se présente, mais nous aussi. Il nous explique alors, qu'au nom de la démocratie nous ferions mieux de nous retirer, car les étudiants les «préfèrent» à nous, et que comme ils ne sont pas sûrs de gagner, il faudrait qu'on retire notre candidature pour bien évidemment « voter » pour eux. Et ceux qui nous préfèrent, on fait comment ? Passons. Une fois nos ventres délicatement  remplis par une tambouille des plus raffinée, pour laquelle nous remercions le RU d'exister, nous filons, direction le CEVU. Et là... Le représentant Unef, encore et toujours lui, nous alpague -tel un membre de la Stasi- une dernière fois pour qu'on se retire, il est 13h55. »

  14h00, le CEVU commence et autant vous dire qu'il est plein, ça déborde presque. Pourquoi ? Notamment parce que tous les élus étudiants sont là, première séance depuis les élections oblige, mais ne vous inquiétez pas d'ici peu on aura plus de places, car le changement nous n'y croyons pas.

Prémices

 Rituel répétitif, nous commençons par le vote du procès-verbal de la séance dernière, les élus Esprit, tous nouveaux (à qui on a pas forcément appris le fonctionnement d'un conseil) contestent maladroitement un bout du PV, rien de grave, et décideront de s'opposer ainsi qu'un Osbivien -futur star de ce récit- ne se sentant pas légitime à statuer sur une réunion à laquelle il n'avait point participé.

Introduction

Nous arrivons rapidement au premier point de l'ordre du jour : l'élection du vp-étudiant. Un bref rapport des force en présence s'impose ; l'Unef possède 6 élus, Esprit 4, OSB IV 3, Met 3. Finalement, après quelques regards échangés on perçoit une certaine assurance, frôlant la médisance du côté de la candidate Unef, alors qu'au Met les yeux de la candidate sont envahis d'une certaine vacuité. Chez nous, c'est plutôt « ça serait cool mais bon, on verra bien ».
Le Sieur Pujolar donne alors la parole aux 3 candidats par ordre alphabétique. « Notre » Barbe Noire (amis lexhiciens c'est pour vous) sera donc le premier et fait le bilan de ses deux années en tant que chargé de mission à la culture, puis développe les axes de ce que doit être une vice-présidente étudiante du point de vue Osbivien. NUB gare à toi. Au tour de l'Unef,un discours très original et surprenant, écouté et sur-entendu pendant les diverses élections universitaires, vous n'avez donc, rien loupé. Puis, vînt le tour de la candidate du Met, qui finalement fait un discours non-inintéressant mais non-passionnant axé en partie sur les antennes et la ruralité, le tout sur un accent très Cabrélien.
Un élu Esprit pose une question à la candidate Unef, sur leur positionnement et leurs éventuelles actions en faveur de la culture, où la réponse ne fût guère rassurante. Puis vînt l'heure du vote à bulletin secret.

Conclusion

Pour rappel, il faut obtenir une majorité absolue (19 voix) pour être élu, sinon cela sera à la majorité relative lors d'un troisième tour. La très charmante Mme Monge fait le tour de l'assemblée avec l'urne en main, chacun la remplie, le verdict approche. 14H33, Mme Monge « recrute » deux assesseurs,le dépouillement peut commencer. Une voix, deux, puis trois, et ainsi de suite. On commence à sourire. Chez nos rivales un peu moins. A la fin du premier tour, la candidate Met obtient 6 voix, l'Unef 10, et « notre » Barbe Noire 19. Majorité absolue dès le premier tour. La vice-présidence étudiante après des années d'égarement, tombe -enfin- dans le giron Osbiviens. Finalement, on comprend mieux la requête du membre de l'Unef, quelques minutes plus tôt et nous sommes bien évidemment navrés de ne pas l'avoir écouté. Enfin, passons, le CEVU sera encore long.

Bonus : Vaseline ? Ok. Nomination ? Validée.

L'élection faite, le CEVU continue son petit bonhomme de chemin par un long, très long, extrêmement long « point NUB » où, comme à l'accoutumée on nous rend compte des diverses -dites- « avancées » du projet, en nous disant que rien n'est encore totalement fixé, ni même établi. Mais que tous se construit grâce au travail des « acteurs » (et c'est du grand art, bientôt une palme d'or). Nous apprenons donc que la NUB sera votée (ou non, espérons une prise de conscience de chacun) le 27 mai. Problème, cette NUB est basée dorénavant sur la prochaine loi-cadre de l'enseignement supérieur qui commencera elle-même à être débattue le 27 mai à l'assemblée. Etrange. La propagande terminée, nous passons à la nomination des représentants étudiants au FSDIE (fond de soutien et de développement des initiatives étudiantes) en partie calculée au prorata des dernières élections CEVU où l'Unef obtient donc 3 représentants, Esprit 2, et nous-même deux (le nouveau VP + un membre). De surcroît, quatre associations dites non élues vont se voir attribuer  un siège c'est le cas par exemple du GENEPI ou encore l'AFEV.

Supplément n°1 : l'été c'est à la plage ? Non aux rattrapages !

Nous allons discuter et voter le nouveau calendrier universitaire portant sur 2013-2014, au vu des contraintes calendaires quelques problèmes apparaissent -comme chaque année- notamment, le fait que les rattrapages se termineront le 11 juillet... Autant vous dire que va une nouvelle fois se poser le problème des jobs saisonniers absolument vitaux pour de nombreux étudiants, laissant supposer quelques difficultés de réussite. Il est IMPORTANT de rappeler ici, qu'un employeur vous embauchant l'été a l'obligation de vous laisser « aller au rattrapage », donc ne vous faites pas avoir, contestez !

Supplément n°2 : Des questions ? Une réponse, l'OVE !

On va nous exposer deux enquêtes réalisées par l'Observatoire de la Vie Etudiante (OVE), l'une concernant le parcours des étudiants et l'autre les « modes » d'accession aux masters. La première n'est guère évidente à comprendre, notamment dû au fait que les documents n'ont pas tous été fournis, mais la seconde comme la première sont intéressantes. Nous vous conseillons donc d'aller jeter un œil sur : - http://www.u-bordeaux4.fr/formation/orientation_stage_emploi/enquetes_statistiques/ - qui regroupe toutes les enquêtes réalisées par l'OVE est pouvant être parfois fortes utiles pour vos orientations respectives.

Supplément n°3 : pas de PAIC mais un PEC, sans cheval

Le CEVU touche à sa fin, et voici le tour des conventions avec comme toujours sont lot de surprises -pour ne pas dire autre chose. Il y en aura trois -et non Troie, vous comprendrez plus bas, la première est appelée Consortium PEC ( http://www.pec-univ.fr/ ), elle a pour objectif de faire bénéficier aux étudiants de meilleurs renseignements sur leur parcours, et aussi d'approcher le monde professionnel. Unanimité. La seconde émane de l'IAE c'est une « Summer School » (veuillez excuser mon anglais). On va faire court : 6 semaines coûtent dans les 1200 euros, mais « vous comprenez par rapport aux écoles de commerce c'est moins cher », le tout avec humour. Il faut pas croire, c'est un véritable divertissement, parfois. Cette convention est destinée prioritairement à des étudiant(e)s Indien(ne)s. Au dernier CEVU avait été posé la question des frais d'inscription. En effet, qu'advient-il de l'étudiant français souhaitant s'y inscrire ? Devra-t-il payer1200 euros ? Cette question attend toujours sa réponse. Nous nous opposons, ainsi que 8 autres personnes. Elle fût malgré tout acceptée. La dernière concerne un partenariat avec la Grèce, le projet « a l'air bien » (méfions-nous toujours des apparences, comme d'un cheval), les frais d'inscription sont identiques à une inscription « normale » à la fac. Il n'y aura pas de guerre. Unanimité.

Supplément n°4 + bonus + avancée : l'échafaud est prêt

Le Sieur Pujolar tenant le CEVU d'une main de maître annonce à ses sujets que la commission destinée à débaptiser l'amphi Bonnard avance -enfin- et qu'elle sera composée d'enseignants-chercheurs, d'historiens et d'étudiants (2 sur 3 provenant du radeau Osbivien), et dirigée par Yann Delbrel. C'est ce qu'on nomme un « bon CEVU ».