lundi 10 octobre 2011

CEVU du 27 septembre

Ah !!! Les joies du CEVU... le premier de l’année ! Les festivités commencent avec l’annonce de l’ouverture du site de Pey Berland, le président évoquant la possibilité d’ouvrir cet espace, le soir, au travail personnel. Très vite, M. Lung bascule sur la présentation de la rentrée universitaire. L’augmentation conséquente du nombre d’étudiants (+10%) n’est pas suivie par l’accroissement corrélatif de moyens matériels et humains. L’Etat n’assumant pas ses responsabilités, Bordeaux IV ne pourrait accueillir librement tous les étudiants à l’avenir ! Le président poursuit ce constat glacial en évoquant la nécessité de réfléchir aux modalités de sélection!! Les professeurs en profitent pour s’insurger de leurs difficultés à recruter des chargés de TD, et dénoncent les surcharges d’effectifs dans ces travaux censés se faire en petits groupes. Quant à nous, nous faisons part de notre préoccupation pour cette situation dans laquelle l’Etat se désengage ; situation qui nous semble laisser trop de places à une future augmentation des frais de scolarité.

La discussion se poursuit sur les résultats et taux de réussite de l’année passée mis à notre disposition. Excepté en L1 économie où le taux de réussite a baissé de 5 points pour atteindre 35%, les autres restent relativement stables. Si vous êtes curieux l’ensemble des résultats sera disponible au local d’Osbiv (tout comme les PV des précédents CEVU).

Le sujet qui s’ouvre ensuite décoince le conseil entier, déjà émoustillé par la présentation antérieure, et fera l’objet d’un âpre débat : le seuil de non-équivalence (NVSE). A l’origine, un arrêté en date du 1er août, relatif à la licence, qui dans son article 16 somme les Universités de mettre en place, immédiatement, une compensation annuelle. L’équipe présidentielle présente dès lors son projet, à savoir le maintien du NVSE à 8 mais avec une compensation entre les deux semestres de l’année. La présidence défend cette interprétation arguant que la suppression du NVSE serait intenable sur le plan matériel et temporel (calendrier). Simulations et chiffres à l’appui, on nous explique que cette option est la plus raisonnable, et impliquerait déjà la réussite d’une centaine d’étudiants en plus.

Nous ne nous démontons pas et exprimons notre volonté de supprimer cette note éliminatoire (une note seuil selon eux). En effet, la nouvelle donne pourra donner lieu à des situations assez aberrantes ; et de surcroit il est hors de question, par principe, de se soumettre à une décision sans alternative fondée sur le manque de moyens (dû au désengagement de l’Etat) ! Après un débat houleux, et une intervention timide de la représentante UNEF (la seule présente sur 7 élus), le texte est adopté.

Il convient aussi de noter l'attitude du président de l'UFR de droit et science politique, Mr Brisson (ah pardon le doyen Brisson... il y tient tellement). En effet, on ne sait pas si c'est parce qu'il pense à ses ambitions présidentielles en se rasant le matin, mais ses interruptions incessantes en conseil commencent à devenir fatiguantes. Ni le statut de professeur, ni le statut de président d'UFR ne justifient le mépris qu'il démontre en coupant la parole à tout va, une telle attitude envers les autres élus de ce conseil n'est pas acceptable. Il convient d'ajouter qu'il n'est plus membre élu du CEVU et qu'il n'y siège qu'en tant que membre de droit.

Une petite brise se substitua à la tempête, le temps pour nous de souffler et d’apercevoir les rangs du conseil d’un coup parsemés. Pourtant, les questions abordées à ce moment-là touchent les étudiants. En premier lieu, le VP Ferret résume la 1ere réunion du BVE (bureau de vie étudiante) et ses perspectives. Les nominations de son bureau sont entérinées par le conseil, quant à l’avenir, un réflexion sur la citoyenneté occupera sa prochaine réunion. Ensuite, le même Ferret annonce la future inauguration du foyer étudiant (salle C préfa), et la nécessité de le meubler !

Enfin, le conseil va finir de se consumer lentement sous l’effet des multiples conventions présentées à la louche. A noter dans cet amas de partenariat, la poursuite d’une convention avec Minsk destinée à ouvrir un petit espace de liberté et donner une bonne formation francophone à un petit groupe de biélorusses (les plus aisés ??) ; l’adoption d’une nouvelle formation continue très coûteuse à laquelle nous nous sommes opposés ; ou encore un ensemble de conventions avec les autres universités bordelaises pour mutualiser les efforts en matière de formation des enseignants.