vendredi 28 novembre 2014

Compte rendu Conseil UF DROIT ET SCIENCE POLITIQUE - 14 NOVEMBRE 2014


Si vous lisez ce compte rendu pour savoir qui a été choisi comme nouveau Doyen de la Faculté de droit et science politique, il va  vous falloir être patient. En effet, suite à un imbroglio procédural et statutaire, il a été décidé (à la demande de M. Radé, candidat au poste de doyen face à M. St Pau) par  Monseigneur Manu 1er, roi des serfs de l'université de Bordeaux que le choix des 8 personnalités extérieures présentes en conseil devait être préalable à l’élection du doyen. En gros, on nous a laissé 5 jours pour proposer des noms. Et la liste nous a été fournie la veille pour le lendemain. Elle est belle la vie d’élu ! Engagez-vous qu’ils disaient…

Le conseil de ce jour, présidé par notre « doyen » (au sens littéral du terme) M. Gallinato portait donc sur le choix des personnalités extérieures au sein de l’Unité de Formation Droit et Science Politique. 3 listes de propositions nous ont été fournies. Si M. Troude-Chastenet, politiste devant l’éternel, a eu la présence d’esprit de proposer un représentant de nos voisins de l’Université Montaigne et un membre du Conseil Economique Social et Environnemental d’Aquitaine, les autres propositions de ses éminents collègues furent moins originale.
Malgré notre vœu de maintenir un lien durable entre le secondaire et le milieu universitaire, le choix ne se portera malheureusement pas sur ce lien-là. Et c'est bien regrettable. En effet, un consensus a été trouvé pour choisir des représentants des institutions juridiques bordelaises, mais aussi des écoles post universitaires (Ecole d'avocat, ENM, Ecole de notariat). Un consensus trouvé non sans un débat vif entre nos chers professeurs. Et nous, pauvres étudiants, nos propositions et avis ont été très vite écartées. Elle est belle la représentativité !
Si l'on trouve une continuité dans la relation avec « le monde du travail », ce choix de personnalités extérieures ne tient pas du tout compte de ce qu'il se passe avant l'arrivée à l'Université. Ainsi, rien de bon se profile quant à la volonté de réussite des premières années en droit. La joie et la bonne humeur sont au rendez-vous.

Passons au gros du morceau, le sujet d'un autre grand débat : faut-il inviter à siéger la Mairie de Bordeaux ou le Conseil Régional ? Le gang du professeur Saint Pau a tenté de défendre hardemment l'idée d'inviter un représentant de la mairie de Bordeaux, au motif que celle-ci donne rayonnement international à notre université. Université qui porte déjà dans son nom la Belle Endormie… Sieur Radé se permet alors de souligner le fait que notre Faculté de droit se situe sur la mairie de Pessac. Pourquoi ne pas l'inviter aussi ? Ca se tient. De l'autre côté, l'idée de choisir un représentant du Conseil Régional se profilait également, aux motifs des missions assumées par la Région en matière d'enseignement, mais également que notre faculté possède des antennes délocalisés à Périgueux et Agen.

Devant la vivacité des échanges, notre doyen du coeur accède à notre demande de suspendre la séance pour 5 minutes, le temps de réfléchir et de fumer une clope. S'est alors déroulé un grand moment de démocratie universitaire : tous les représentants étudiants se sont mis d'accord pour voter pour un représentant du Conseil Régional, en ayant toutefois au préalable proposé que l'on s'intéresse également au Conseil Economique Social et Environnemental que proposait le Sieur Troude-Chastenet. Vous vous en doutez, cette dernière proposition fut évincée. Vote par bulletin secret à notre demande et à celle d'une enseignante. Les élus étudiants ont fait peser la balance, 11 pour la Mairie, 19 pour la Région, 2 votes blancs. Balle au centre.

Sont donc retenues comme personnalités extérieures : représentants de la Cour d'appel, de la Cour d'appel administrative, la bâtonnière de Bordeaux, le directeur de l'ENM, de l'école d'Avocats et de Notariat, le président de la Chambre du Commerce et de l'Industrie, et enfin, le Conseil Régional. Espérons que ces personnes siègreont. Ou pas. Quoi qu'il en soit, nous sommes revenus à la charge maintefois quant à la possibilité d'inviter en commissions des représentants d'institutions de l'enseignement secondaire, ou des spécialistes de la pédagogie, afin de préparer au mieux la future offre de formation. En effet, il existe un lycée au sein de la CUB qui propose une formation post-BAC en notariat, et les nouveaux Terminales L ont une matière intitulée Droit et  grands enjeux contemporains. Or les chiffres sont tombés : près de 80 % des lycéens ayant choisi cette matière se retrouvent… en formation juridique après le BAC ! Refuser et passer sous silence un lien entre lycée et université relève donc purement et simplement de l'absurdité. Oui, vos professeurs sont à côté de la plaque, préférant réparer les pots cassés plutôt que d'en construire des plus solides… (Belle métaphore).

Ainsi s'est achevé ce premier conseil de l'Unité de Formation dans sa nouvelle mouture. Au prochain épisode, choix du directeur (Doyen), entre Sieur Saint Pau et Sieur Radé le 4 décembre prochain. Le match s'annonce musclé !



Pépito et Votre Lapin pas si crétin