lundi 5 décembre 2011

Crise démocratique sur le site de PESSAC ou autrement dit le CEVU

Une fois n’est pas coutume chers lecteurs, chères lectrices, il nous faut vous rendre des comptes ! Particulièrement en ce jour de deuil… Maurice Hauriou disait avec regret « on nous change notre Etat », en ce lendemain de conseil UFR et CEVU, l’OSB IV dénonce qu’on nous « change notre Faculté ». Ce n’est pas par provocation ou par conservatisme stérile que nous prononçons ces mots… Dans un souci de pédagogie et de clarté, je vais donc essayer de retranscrire les « drames » qui se sont déroulés durant le CEVU du 30 novembre 2011.

Après presque trois heures d’un conseil d’UFR mené tambour battant par la voix dictatoriale du doyen, ou devrais-je dire « nouveau chef d’entreprise » Jean-François Brisson je vous avouerais chers lecteurs que c’est avec un espoir nouveau dans un CEVU plus démocratique, que nous pénétrâmes en salle des actes.

Au vu de l’ordre du jour qui consistait notamment à mettre en place une « capacité d’accueil » pour les L1 droit, l’université étant effectivement sur la paille, nous continuons sans trop d’illusions sur la participation et la présence active des autres représentants élus étudiants. C’est donc avec un certains regret que nous constatâmes la présence d’un seul élu MET sur deux, mais également d’un seul élu Esprit Etudiant sur 4, mais encore plus grave de seulement 2 élus UNEF sur 7 si l’on peut encore considérer le vice-président étudiant comme membre de cette association, plutôt que de l’équipe présidentielle…

C’est alors sans plus tarder que le Sieur Grassetie lance les hostilités, avec le premier point à aborder de cette fameuse capacité d’accueil ! Pour faire bref (l’expérience nous apprend que l’on peut gagner des élections sur la brièveté de ses idées), l’université n’a pas la capacité d’accueillir les 1800 étudiants qui affluent vers notre « belle » Fac de droit chaque année. Soyons alors pragmatique ! Aux orties « l’université ouverte à tous », trouvons un moyen de limiter les inscriptions !

Petit aparté pour les juristes de tous poils ! Rappelez-vous de cet instant, quand vos professeurs de Liberté Fondamentale, d’Institutions Européennes, de Droit Constitutionnel et j’en passe, vous rabattrons les oreilles avec cette « magnifique » construction française et européenne qui grave de beaux principes dans des textes et dans des jurisprudences foisonnantes, bien entendu protégés de manière effective par des juridictions. C’est alors sans rougir une seconde que ces même professeurs sacrifient sur l’autel du « on n’a pas le choix, on y a déjà réfléchi, donc fermez vos gueules » la conception, la quintessence même de l’université à la française, qu’ils sont persuadés en leur fort intérieur de la défendre activement… Mais revenons-en à nos moutons (l’expression au vu du courage politique de l’ensemble de cette belle assemblée ne m’a jamais paru aussi appropriée). Je ne vais pas revenir sur tous les détails et débats mais plutôt vous exposer la « brillante » solution qui a été entérinée ! On revient donc en 2008 où tout « fonctionnait » bien (ils se contentent de peu), pour bloquer la capacité d’accueil de première année à 1600 étudiants. Sur ces 1600 étudiants, on décide que le levier d’action doit être sur les « néo-bachelier ». En 2008, ceux-ci représentaient 1150 étudiants sur les 1600 inscrits. Toujours de façon très pragmatique, on décide donc de bloquer la capacité d’accueil de ces néo-bacheliers à 1150 par an ! Oups premier problème, il y a plus de 1150 néo-bacheliers inscrits chaque année… Par exemple, pour l’an dernier, on nous fournit des chiffres de 1174 étudiants, donc « SEULEMENT » 24 étudiants passeraient à la « trappe ». C’est dès ce point que l’on débouche sur le deuxième problème qui est qu’en comparant deux études pour la même période, les chiffres diffèrent parfois de 50 étudiants… On passerait donc de « SEULEMENT » 24 à « SEULEMENT » 74 étudiants sacrifiés. Après nous être grandement inquiétés de la santé de Monsieur Bordenave que la contestation de ses chiffres avait mis en plein émoi, nous écoutâmes avec attention l’équipe « qui a encore une fois réfléchi bien plus que vous sur le sujet et donc fermez encore plus vos gueules ! » nous présenter la procédure d’orientation Post-Bac qui est toujours selon eux, la seule voie légale pour mettre en place cette capacité d’accueil ! Sur ce sujet, deux volets ! Le premier est encore une fois très pragmatique. En effet, les bacs pros et bacs technos ont des résultats en première année de droit proche des 0%, une bonne manne sur laquelle taper ! Comme on ne pouvait pas les enduire de goudron et de plumes pour les dissuader de venir chez nous, on affiche donc sur la procédure en ligne de bons gros messages en « rouges », leurs indiquant leurs chances quasi infimes de réussir leur vie par ce biais juridique. Toutefois comment les critiquer sur ce point, ces messages n’étant que des avertissements… (Bien sûr, nous ne sommes que dans les balbutiements de ces procédures sélectives, donc pour le moment ils restent gentils).

Mais revenons en encore une fois à notre trou « peaux » de « vaches » (Cette « excellente » vanne je l’espère calmera vos sanglots, car la suite est bien pire). En effet, comment sélectionner cette partie de la population quasi « infime » qui ne passera pas par la case départ ? Là encore, « LA » procédure d’admission post-bac ! En effet, celle-ci permet aux étudiants qui ont réussi à passer la première épreuve, de choisir 32 vœux d’orientations ! On privilégiera donc les étudiants qui ont vocation à tellement aduler notre faculté bordelaise, qu’ils ont mis celle-ci en pole position ! L’argument ici développé est le besoin d’admettre de prime abord les étudiants ayant vocation à aimer le droit (et donc à éliminer cette « racaille » qui vient polluer nos amphis, car rejetée de toutes parts…) ! Bien sûr, les étudiants qui ont mis 7 ou 8 prépas BL ou AL ou encore les Science Po qui ont vocation à être d’excellents juristes doivent aussi être sacrifiés ! A cet argument, le doyen Brisson ne supportant pas de voir son institution possiblement reléguée à un énième choix, décide en « haussant » le ton de répondre sur la question des principes et de la politique (oui ! oui ! on y revient aux principes !). En effet, pour lui, la fac de droit ne doit pas être un énième choix, car c’est une filière prestigieuse, qui a un très bon taux d’insertion, d’excellence, d’autosatisfaction, de « je m’aime plus que de raison » etc… etc.… On arrive donc à comment sélectionner ces « gens » qui ont eu l’« audace » de ne pas choisir en priorité notre voie royale ! C’est là le point le plus croustillant, le « tirage » au sort ! Nous osons alors, sous le regard assassin du Doyen Brisson, nous insurger contre ce mode de sélection ! Mais la réponse imparable de Monsieur Pujolar nous cloua le bec une bonne fois pour toutes ! En effet, quand on met une capacité d’accueil en place légalement, on ne peut pas mettre en place un autre moyen que le tirage au sort pour sélectionner les heureux élus. Pour calmer l’atmosphère, on nous précise toutefois que le cas d’un tirage au sort serait presque du domaine de l’impossible, voir même « du cas d’école »… Il est étonnant de voir leur silence quand on leur explique que pour mettre en place cette capacité d’accueil, ceux-ci se basent sur une augmentation d’effectifs annuelle de 10% et donc des demandes, et que si effectivement pour l’année 2012-2013, le tirage au sort relève du cas d’école, qu’en sera-t-il dans 15 ans ? Le projet commençant à être tailladé de toutes parts, même le professeur Blancheton a parlé de « procédé du second empire », l’ « équipe » décide qu’il est temps de passer au vote pour assurer la pérennité du projet ! Comme à leurs habitudes, les professeurs contre le projet se sont contentés d’une timide abstention qui leur a coûté quelques litres de sudations acides… Le collège étudiant a unanimement voté contre, à l’évidente exception du MET. On aboutit donc à un résultat de 14 contre, 3 abstentions et de 17 pour.

A ce moment du récit, chers lecteurs, je dois vous informer de la réalité de l’engagement de vos élus… En effet, l’UNEF qui ne siégeait qu’à deux membres sur 7 ne comptabilisait seulement que 2 procuration, donc 3 voix perdues, et Esprit Etudiant qui siégeait à un élu sur 4 ne disposait pas de ses procurations… Il est donc inacceptable qu’un tel projet soit passé par le « je-m’en-foutisme » d’élus étudiants, qui une semaine au préalable vous promettez monts et merveilles ! Mais je suis encore plus indigné par la paresse intellectuelle et/ou par l’empressement de ce conseil qui se transforme en véritable caisse d’enregistrement, véritable zone de non-droit où on ne réfléchit pas une seconde à d’autres propositions… Car si effectivement la mise en place d’une capacité d’accueil est la seule voie légale à la limitation d’entrée, des solutions diverses étaient envisageables et ont même été évoqué en conseil sans toutefois avoir de résonnance ! Le premier problème est la désaffection des étudiants pour les autres filières qui les fait se rabattre sur le droit ! Il est déplorable que dans le contexte de la construction NUB, que dans la tradition d’une université française riche de la diversité de ses formations, on abandonne si facilement l’échec de ces filières et que l’on se rabatte sur cette solution de facilité, c’est tout un travail de coopération de l’enseignement supérieur qui est à repenser, à penser plutôt que de choisir ces biais et de ce glorifier de l’attractivité de nos filières ! Car un monde universitaire où les seuls voies ouvertes sont les voies « rentables » en matière d’insertion professionnelle sera un monde universitaire atrophié et d’une désastreuse pauvreté. C’est aussi un travail en amont avec les lycées surtout sur l’orientation et la réalité des études juridiques qui est à faire. En effet, après quelques mois, le problème des effectifs est réglé par des abandons massifs ! Ce n’est pas une surprise, le droit ne convient pas à tout le monde ! Il faut donc fermement dénoncer cette procédure qui est le produit de plusieurs années d’inertie universitaire ! J’espère que le CA votera contre cette proposition. Nos professeurs n’hésitent pas à sous-noter quand le travail est mauvais, même s’il résulte d’un travail colossal ! Ne nous laissons pas aveugler par un soi-disant travail préalable ! OSB IV le juge insuffisant et hors-sujet ! Etant toutefois plus indulgents que nos professeurs, nous les invitons sans rester sur une note définitive à revoir leur « copie » !

Nous finirons quand même ce point sur une petite anecdote qui me semble des plus intéressantes ! A la suite de l’énorme courage politique illustré par l’abstention du doyen de l’UFR d’économie, on a pu entendre un discret « enculé » lâché par le doyen de la faculté de droit… Qui une fois son fonds de commerce défendu s’en est allé, les autres considérations pouvant être discuté en CEVU n’étant sûrement pas à la hauteur de son auguste personne…

Après ces petites échauffourées, l’ordre du jour a pu se dérouler dans une atmosphère moins tendue, avec l’enquête sur l’insertion des doctorants diplômés présentée par le professeur Bordenave dont le rythme cardiaque commençait tout juste à connaitre une légère redescente… Comme pour l’enquête sur l’insertion professionnelle des masters, c’est une présentation des plus positives qui nous est alors dévoilée ! Le chiffre à retenir, où plutôt que l’on veut nous faire retenir, est un « seulement » 10% de chômage, Monsieur Blancheton qui décidément était un véritable résistant en cette soirée a fait remarquer que 10% de chômage, même en période de crise pour des bacs +8 au minimum n’était pas si peu significatif ! J’ai, quant à moi, rajouté qu’encore une fois même s’il était vrai que les chiffres de réponse étaient dans la partie haute (de l’ordre de 80% se réjouissait le président Lung), il parait toutefois que le « Diable se cache dans les détails » ! En effet, ceux qui ne répondent pas sont souvent les insatisfaits, et donc 20% de non réponses tronque quelque peu ce magnifique constat ! Nous avons même poussé le vice ! Tant qu’on y était à demander un raffinement des résultats d’insertion entre les doctorants financés et ceux non financés… A priori, cela sera possible ! Oyé oyé après un accouchement au forceps, on avait bien besoin d’une légère péridurale pour faire passer la pilule !

S’en est suivie une proposition de préparation au CAPES pour ceux ayant raté une première fois la formation préparatoire initiale ! Nous nous sommes abstenus sur cette question car le financement basé sur une espérance d’au moins 10 candidats externes à l’IUFM ( et qui eux au lieu des 360 euros pour les inscrits paieraient 900 euros ) pour être viable.

On est ensuite passé à l’enquête « vie campus », toujours suivie du même bilan, qui est l’absence de cette vie sur le campus… La seule petite bouffée d’oxygène pour les élus OSBIVIENS fut la dernière position de l’installation d’une boite de nuit dans les attentes étudiantes… Le seul élu d’esprit étudiant sortit alors de sa léthargie se sentant enfin un minimum concerné… il replongea toutefois dans la lecture de son portable quand il comprit qu’il n’y aurait pas dans les mois à venir une réplique de la « fabrick » devant Aula Magna… Comme à la NUB, nous avons osé parler de la question des budgets disponibles pour pouvoir envisager des suites à cette enquête… Le président Lung nous a alors fait remarquer qu’il fallait prendre le problème dans l’autre sens et créer des projets et à ce moment-là, les fonds suivront « sûrement ».

A ce moment-là du conseil, une gêne commença à me saisir… Vivons-nous dans la même université ? Pourquoi l’espèce OSBIVIENNE est exclue de cette vision bisounoursienne de l’université et de ses projets qui a l’air si réconfortante ? La réponse nous échappant, nous commençâmes à penser à faire démissionner nos chargés de missions de l’équipe présidentielle, en gardant tout de fois nos élus dans les conseils pour continuer notre observatoire d’analyse scientifique de ce « si magnifique » mais lointain monde parallèle et féerique.

Après une rédaction presque aussi longue que ce CEVU, notre premier rédacteur doit laisser sa place, une crise d’épilepsie l’ayant foudroyé.

La nuit étant tombée au dehors de la faculté, et le conseil s’étant vidé considérablement, c’est au tour de Florian Ferret, le Vice-président étudiant, de prendre la parole sur la validation de la charte du nouveau et clinquant BVE (Bureau de Vie des Etudiants), si par clinquant, on admet qu’une salle fermée dans des préfabriqués insalubres avec une petite plaquette « Foyer étudiant » est susceptible de créer « une vie étudiante »… Des remarques sont faites à l’encontre de notre cher président, mais celui-ci s’insurge et s’en prend au vice-président étudiant qui est d’après lui le seul responsable de cette porte close. Mais le « fautif » rouspète, et annonce que le problème va être réglé au plus tôt, car il s’agit bel et bien d’un minime problème de clé empêchant l’ouverture de ce foyer pour l’instant guère sexy ! En chœur, nous crions, « Sésame ouvre-toi » !

Les esprits étant visiblement épuisés et tendus, les points de l’ordre du jour –et ils sont nombreux- sont abordés de manière bien plus rapide. Diverses enquêtes nous sont présentées, des informations sur la Nouvelle Utopie Bordelaise (NUB) nous sont transmises, la modification de certaines maquettes est votée sans heurts. Puis, nous passons au vote de différentes conventions.

Sont votées de manière unanime diverses conventions avec des universités du Pérou, où il faut le souligner, le salaire de nos chers enseignants du service public est de 100 euros de l’heure. En plus du voyage, le salaire est sympa. Ça doit se battre pour être l’heureux élu envoyé en tant que missionnaire, euh pardon, en tant que représentant de l’honorable Université Bordeaux IV. Mr Pujolar, peut-être jaloux de ne pas être de ceux-là, s’étonne comme à son habitude et on le comprend, des salaires relativement ahurissant ! Pour une semaine de cours, cela correspond au petit pécule d’au moins 2 500 euros.

Le CEVU se vidant toujours, nous allons vite, Mr Bordenave en prend les reines, et nous expose son intention d’interdire le redoublement du master 1 « Modélisation Ingénierie Mathématique Statistique et Economique », pas de bol pour lui, son projet est rejeté. Même si le vote ne concernait que ce master, l’idée ayant émergée pendant la discussion est la volonté d’interdire à tous les masters le redoublement. Il commence à frémir.

En suivant, il nous expose son dernier projet : une convention avec le lycée Brémontier pour un parcours « Economie de la firme » en L3. Derrière ce chouette projet, nous arrivons à comprendre l’idée sous-jacente qui est la volonté de certains universitaires d’exclure du site de Pessac les bacs pro et technologiques (cf. se rapporter aux capacités d’accueils). Mais comme il est nécessaire de garder une certaine éthique, on les déplacerait dans d’autres pôles comme par exemple le lycée. De surcroît, cette convention est totalement discriminative car dans une logique de certaines grandes écoles, il faudra respecter un quota sur fondement soi-disant social (50% de boursiers). Etant contre toute logique discriminatoire, nous décidons de voter contre ce projet comme la majorité des survivants du conseil. Mr Bordenave, à bout, crie au scandale, « vous n’avez rien compris » (si si, justement), et nous taxe d’être « schizophrènes ». Pourquoi pas, mais aux dernières nouvelles nous ne sommes pas traités à ce sujet. Il n’en peut plus, faut que ça sorte, il se met à crier haut et fort (dans notre situation, clamer n’est point adéquat), à gueuler même, que son projet repassera en CEVU pour être adopté car d’après lui, il est parfait. Le président le soutient et admet « ne pas nous comprendre ». Fichtre, nous continuerons de lutter contre les discriminations, et nous les mettons une dernière fois face à leurs propos en mettant en exergue le côté totalement anti-démocratique de ce qui est en train de se dérouler.

Le Sieur Grassetie voyant le bouillonnant Bordenave, décide avec sagesse de mettre fin au CEVU et de reporter les problèmes au prochain conseil. Que voulez-vous, 4h30 ça use…


2 commentaires:

  1. Pour la petite histoire les résultats sont :
    8 contre
    17 pour
    1 abstention
    Malgré l'absence plus que regrettable de certains élus étudiants (en aucun due à un "je m'en foutisme" des questions étudiantes), la proposition serait quand même passée.

    Si vous tenez tant que ça à taper sur les autres orgas, faites le au moins en disant la vérité...

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  2. Oula cher voisin, tu n'as visiblement pas toi non plus les bons chiffres, vu que il n'y a pas qu'une abstention mais bien 3, mr blancheton possédait 2 procurations... Evidemment quand on ne siège pas, on ne peut pas le savoir. Je te l'accorde nous avons émis des doutes sur nos chiffres mais ils nous semblent qu'il n'y a pas que les étudiants qui ont voté contre. Cela n'empêche néanmoins pas le fait, que sur 4 vous n'étiez que 1, il était malheureux votre acolyte d'ee. Alors quand on décide de vouloir se faire élire, ne trichez pas, ne trahissez pas, mais siégeaient ! Donc oui, on continuera si tu le considère comme ça, à vous tapez dessus !

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