dimanche 23 mars 2014

Compte-rendu CAC et CFVU du 20 mars

Le CAC 2X40 (40 membres de la CFVU et 40 membres de la CR)

Après avoir été retardé plusieurs fois, le CAC 80 démarre à 14h45. Trop de monde, agenda serré, Monseigneur Manu 1er, roi des serfs de l'université de Bordeaux, ne nous serre pas la main, je suis triste. Le procès-verbal de la séance dernière est votée à l'unanimité, comme souvent.

Chapitre premier : « Calife, fais moi Vizir »

La dernière fois, l'élection du VPE a été reportée pour 3 votes à égalité consécutifs (cf : http://osb4.blogspot.fr/2014/03/conseil-academique-du-21-fevrier-2014.html ). Après avoir échangé quelques mots avec d'autres élus -du peuple, je comprends rapidement que des consignes de vote ont été données par la présidence pour élire au plus vite le « paillasson » Tunon de Lara-compatible (c'est pas moi qui le dit mais notre canard local, « Sud-Ouest »).

Néanmoins, nous allons avoir droit à deux discours -à s'enfoncer dans son fauteuil- des deux candidats.

Le premier à démarrer la joute verbale, n'est autre que Robin (bien plus fade que dans Batman) Manoury, élu Interasso. Costard clean et chemise blanche, il monte sur l'estrade et recrache son discours digne d'une présidentielle. Tout y est. Son maître mot est la coopération, avec qui, entre-quoi, on ne sait pas. Surtout,et il nous le répète son programme repose sur trois axes : valeurs (lesquelles?), projets (pas évoqués), et humanisme. Monsieur Manoury digne d'un grand politicien pré-pubère en fait un peu trop, citant Montesquieu et Victor Segalen. Passons.

Le second et donc dernier candidat est Eloi Tardy (futur chef de l'Unef Bordeaux). Y a des élections en même temps à Bordeaux Montaigne (ex bdx3) et ça se voit, il est un brin plus à l'arrache. Pas de costard, pas de chemise ; plus Poutou que Hollande. Il nous annonce qu'il a la flemme de refaire le même discours, il blablate donc pendant 5 minutes, le temps que ressorte de son discours : égalité, répartition égalitaire du budget, et l'harmonisation des droits étudiants par le haut. De toute façon, il n'est pas dupe (du moins, on l'espère pour lui), il doit savoir que des consignes de vote ne vont pas en sa faveur.

Le vote commence à 15h25, il est dans le cas qui va suivre, important d'être précis. En effet, 10 minutes plus tard, le dépouillement commence et on voit poindre un léger malaise sur les têtes présidentielles. Que se passe t'il ? On nous annonce quelques secondes plus tard, que l'urne contient 10 voix de trop. Fou rire et agacement de certains. Comment cela est-il possible ? Très simplement en final. Certains élus, 10 donc, ont oublié d'émarger à l'entrée du conseil.

Nous devons donc re-voter. Le vote commence à 15h45 ; et à l'heure du goûter le résultat est là. Manoury, 47 voix ; Tardy, 30 voix (celle d'OSB IV est ici).

Fin du suspense. On voit donc que Manoury gagne 11 voix, alors que Tardy en perd 6. Oui, il y a bien eu consignes de vote. Monseigneur Manu 1er, roi des serfs de l'université de Bordeaux, est satisfait.

« Chapitre deuxième : informations »

On nous expose rapidement l'annexe 3 des statuts de l'UB. Rien d'important, juste une vérification des composantes. Hormis une composante qui n'existe plus, et une rattachée à une autre, tout est en ordre.
Néanmoins, pendant la discussion est évoqué le fait que d'avoir appelé Collège-les-Collèges n'est guère pertinent, car c'est un mot connoté à l'international. On nous fait sous-entendre que le Collège changera peut-être un jour de nom. CQFD.

Chapitre troisième : « préparation projet quinquennal d'établissement »

Pendant 20 minutes des mots résonnent et se font échos : auto-évaluation (qui doit être sincère comme nous le dit Ἀχιλλεύς), accréditation, évaluation par « champ de formation », experts et structures intermédiaires. C'était à titre informatif, très bien.

Chapitre quatrième : « Nobel soit parmi nous »

Monseigneur Manu 1er, roi des serfs de l'université de Bordeaux, nous informe de sa volonté de faire de Thomas Steitz (Nobel de Chimie en 2009), docteur Honoris Causa de l'UB. On nous distribue son CV en anglais, et puis voilà la discussion est close. Personne ne l'ouvre, en même temps s'opposer à un Nobel, n'est pas toujours simple.

Chapitre cinquième : « Tout est sous-contrôle »

Un enseignant de feu-Bordeaux1 alarme la présidence, en effet des travaux vont commencer à feu-Bordeaux1, or, il y a visiblement des problèmes sanitaires à prévoir. L'enseignant annonce la présence d'amiante. Inquiétude dans la salle, notre réunion a lieu à feu-Bordeaux1. Monseigneur Manu 1er, roi des serfs de l'université de Bordeaux, ne maîtrisant que moyennement le sujet demande à Mister Dean Lewis (ex-président de feu-Bordeaux1 et actuel vice-président du CA de l'UB) de prendre le relais qui commence par une blague potache. Ce dernier annonce la présence d'amiante dans plusieurs locaux de feu-Bordeaux1, surtout le bâtiment A1, mais aussi de plomb, et de mercure. Mais il tient à nous rassurer, « tout est sous-contrôle ».

C'est ainsi que s'achève le CAC 2X40.

Une clope, puis une seconde, faut aller vite, la CFVU va commencer.

La CFVU ou le CAC 2X40-40

Me voilà véritablement attristé, maintenant qu'il possède un gueux-étudiant un peu moins gueux que les autres Monseigneur Manu 1er, roi des serfs de l'université de Bordeaux, ne nous serre plus la pince.

Acte I : « Introduction »

Je demande à ce que soit rajouter un point au PV, une fois fait, ce dernier est voté à l'unanimité.

Acte II: « calendrier universitaire, ou pas »

Le suzerain Ἀχιλλεύς, nous présente une ébauche (pour ne pas dire moins) du futur calendrier universitaire. En gros, l'année universitaire s'étendra du 1er septembre au 20 juillet mais évidemment tout cela est à peaufiner. En soit, on apprend juste que si ton copain ou ta copine est à Bordeaux Montaigne, tu n'auras peut-être pas les mêmes vacances de pâques que lui ou elle. Un véritable scoop. Des couples entiers séparés. Presque un fait divers à la hauteur des pages locales du Sud-Ouest.


Monseigneur Manu 1er, roi des serfs de l'université de Bordeaux, nous quitte.

Acte III : « Conventions, mes amours »
La première convention est une convention avec l'université d'Ottawa, unanimité.

La deuxième est une convention avec une université privée d’Équateur, une abstention (votre serviteur).

La troisième est encore avec une université équatorienne. Les critères de sélections des élèves ne sont pas dévoilés (malgré ma demande), il est précisé que les frais d'inscriptions seront ceux de l'UB « sauf éventuellement pour certaines formations spécifiques qui devront être précisées dans la présente convention », je demande donc les montants mais on ne peut me répondre ; par la même occasion je fais remarquer que seront à la charge des étudiants : le logement et la nourriture (ok), le transport aller-retour, l'assurance maladie, les assurances de responsabilité civile et de rapatriement, les frais de passeport et de visa et les taxes et impôts à payer sur place. C'est clairement pas pour tout le monde, 5 abstentions (dont la voix osbivienne que mon mandat représentatif me confère).

La quatrième est avec une université chilienne qui concerne les enseignants et, dans laquelle il est précisé que les enseignants auront un soutien pour : l'obtention des visa, pour les démarches administratives, pour trouver un logement, pour l'accès aux services complémentaires. Deux poids, deux mesures. Trois abstentions dont la mienne, encore et toujours.

La dernière est un avenant, une précision d'une convention en cours, avec une université d'Oklahoma. Unanimité même si au vue de l'urgence, elle n'est ni passée devant le CA de l'IAE, ni celui de l'IUT, juridiquement moyen.

Acte IV : « présentation du dispositif de sécurisation des stages » ou « la fin de la photocopieuse et de la machine à café »

On nous annonce tout d'abord que les conventions de stage sont le fruit d'une réglementation complexe et parfois lacunaire, et qu'une loi est actuellement en cours d'adoption.

Le dispositif de sécurisation des stages a pour objectif de développer la prévention du contentieux, de s'appuyer sur un réseau structuré d'acteurs, de la professionnalisation des acteurs dans ce domaine, la création d'un guide juridique complet recensant les textes en vigueur, l'inventaire des acteurs de proximité et un guide des stages à destination des étudiants. Ambitieux donc.

Le porteur de projet nous explique que son but est de déboucher sur une convention « unique » de stage (enfin une pour la France, et une pour l'étranger), et que cela va imposer aux personnels administratifs une formation obligatoire. Un élu Interassos étonné demande comment cela va être possible compte tenu des spécificités en Santé, ainsi qu'en IUT, on lui répond à demi-mot qu'il y aura sûrement plusieurs conventions en fonctions des spécificités.Une avancée mineure en somme.

En tout cas, au fil de la discussion on nous aura rabâché que l'objectif était une meilleure professionnalisation et la fin des stages « photocopieuse et machine à café ».

Fin.

Je m'excuse d'avance, chères lectrices, chers lecteurs de la longueur de ce compte-rendu, mais CAC + CFVU auront duré 3h30.

Et pour finir, le jeudi 27 mars votes « OSB IV : pour une politique culturelle et une culture politique » au Collège « Droit, science politique, économie et gestion » ! 

3 commentaires:

  1. Vos compte rendus sont vraiment à chier.

    L' "humour" y est pathétique.

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  2. Sérieusement, vous avez confié la rédaction de vos communiqués à un ado en pleine crise?

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  3. On les fait sur papier toilette si tu veux!

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