dimanche 24 janvier 2016

CR CFVU du 14 janvier 2016 (n°1)

Dans ce premier conseil de formation et de la vie étudiante de l'année (et le tout premier pour ma part) nous avons dû nous exprimer sur le choix des membres de la commission FSDIE, celle qui délibère sur les budgets alloués aux projets universitaires (notamment ceux des associations étudiantes).

Malgré notre forte activité dans la vie culturelle de l'université et l'augmentation de la proportion du nombre de voix pour OSB IV aux dernières élections l'opposition a été sévère de la part des associations étudiantes concernant la place que nous devions occuper dans la section FSDIE.

Contrairement à l'inactivité associative remarquable de l'UNEF, d'Inter'asso et de l'UNI sur l'Université de Bordeaux, OSB IV a sût sur ces deux dernières années (et les prochaines qui suivront) proposer un nombre important de projet. Nous sommes donc légitimes d'avoir accès à une place suffisamment importante en FSDIE pour nous laisser des capacités d'action, me diriez-vous?

Et bien non, pas pour le reste des associations étudiantes. Les "cochons" de l'UNEF et d'Inter'Asso ont préféré se sécuriser un nombre important de places au sein du FSDIE (alors qu'ils ne peuvent assurément pas l'exploiter) au regard du nombre important de voix qu'ils ont eu sur l'UB aux dernières élections centrales.

Vous l'aurez compris, notre engagement et volonté d'action concernant la réappropriation du campus par les étudiants va devoir se faire entendre dans des discours tranchants au sein des conseils.

Nous sommes donc titulaires 2 postes: la section FSDIE centrale pour le CFVU et la section FSDIE de Pessac pour le CA.

Ces "opportunistes" n'ont même pas pu nous laisser la section FSDIE de Pessac pour le CFVU alors qu'OSB IV finit 2° après l'UNEF et loin devant Inter'cradoss; je pense qu'il est en plus évidant que leur présence sur les projets universitaire légitime leur place de titulaire sur Pessac ( it's a trap).
Enfin, ne soyons pas trop pessimiste puisque la vaseline a gentiment été offerte pour toute l'équipe.

Vient ensuite le bilan de la FSDIE pour 2015.

On remarque que la quasi totalité des fonds de la FSDIE a été utilisé (91,5% soit 487 000 euros). 70% revenaient aux projets et 30% à l'aide sociale.

189 projets étudiants ont vu le jour cette année pour un montant moyen de 9000 euros par projet.
On remarque qu'à Pessac une grosse part des fonds ont été utilisés pour la culture scientifique et technique et que 67% des projets culturels ont été décidés à la commission centrale. On a vu une augmentation du nombre d'appel à l'aide sociale (avec une part très importante provenant du campus de Pessac), pourtant le nombre de réponses positives à ces appels ont stagné.

Le montant du budget de l'année 2016 n'est pas encore fixé, mais ils comptent l'évaluer en proportion du nombre d'étudiant inscrits prévus pour l'année (et quand on voit que leur estimation du nombre d'étudiant se traduit par des amphi et classes de TD bondés, on peut s'imaginer que là aussi le budget sera moindre que celui qui répond réellement aux besoins de ces nombreux étudiants "oubliés").

Deux projets ont été votés et acceptés en conseil.

Le premier consister à proposer une intégration (sociale et universitaire) aux étudiants "venus d'ailleurs" (étudiants étrangers, néo bacheliers...)  avec notamment des initiatives des services et des étudiants sur les dispositifs d'accueil. Concrètement cela se traduit par des accueils aux aéroports/gares par les étudiants (Kedge en début d'année?), des réunions de rentrée, des sorties permettant de visiter le territoire local, l'organisation de job-dating permettant de se construire par rapport au marché du travail local (on perd pas le Nord).

On remarque qu'il est expressément proposé que les nouveaux arrivants soit intégrés via des systèmes de parrainage (de quoi faire le bonheur d'Inter Asso).

De plus, quand on demande s'il ne serait pas intéressant d’amoindrir la violence de l'intégration à un environnement totalement nouveaux pour les étudiants étrangers (avec par exemple des temps et espaces leur permettant de sauver une part de leur culture au sein de l'université), Achille nous répond gaiement que cette initiative ne doit pas venir de l'université mais d'acteurs extérieurs.
Coût du projet : 208 500 euros.

Le deuxième projet porte sur l'innovation des bibliothèque dans le domaine numérique.

En pratique une équipe de recherche accompagnerait les étudiants pour développer leur capacité de recherche, d'utilisation et de connaissance des ressources bibliothèques.
Une mise en contact dès la première année à l'université ainsi que la mise à disposition de tablettes interactives (comprenant tutoriels et jeux éducatifs) seraient à dispositions des étudiants.
Il est critiquable que sociologiquement se soit les étudiants les plus enrichies (culturellement et financièrement) qui se tourneront en autonomie vers les tablettes en libre disposition, élargissant alors les inégalités avec les étudiants les plus pauvres. Il va falloir savoir comment aller chercher ces étudiants afin de faciliter leur réussite universitaire.

Dans le cadre de conventions internationales
de nombreux masters internationaux ont été acceptés durant le conseil: Maroc, Pérou, Québec, Corée du Sud, Pologne, Espagne, Grèce, Serbie; ainsi qu'un partenariat de l'Université de Bordeaux avec la Belgique et la Slovénie.

Nous avons abordé la question de l'évaluation des enseignants par leur étudiants afin de déclencher des boucles de rétroaction. Deux rétroactions sont envisagées : sur les services de l'UB et sur l'offre pédagogique.

Des problèmes liés tels que celui de la confidentialité des votants ainsi que des professeurs visés, la non diffusion des réponse avant leur traitement par l'équipe pédagogique, l'efficacité des boucles de rétroaction malgré l'anonymat vont être traités par le groupe de travail et des réponses seront donnés aux prochains CFVU.

Le projet devrait être validé pour mars 2016.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire