jeudi 7 février 2013

Cevu du 5 février



Cela n’est point dans nos habitudes mais nous arrivons avec une petite poignée de secondes de retard, et là surprise ! Le CEVU fait salle comble –et c’est rare- et il est, de plus, agrémenté du retour du Sieur Bordenave dont un pot en son honneur se tiendra à la fin. Après ce joyeux constat nous nous asseyons, le CEVU peut commencer.

Acte I : politesses mais pas que

Le VP Pujolar (remplaçant du Sieur Bordenave) adresse à son aïeul quelques amabilités rappelant qu’il fût –aussi- pendant 10 ans le directeur de l’UFR d’AES détruit il y a quatre ans, et que nous étions les seuls à défendre. Nous apprenons à cet instant par la voix de « l’honorable » président de cette toute autant  « honorable » Université que les prochaines élections CEVU se dérouleront le mardi 5 mars (nous y reviendrons)…

Acte II : du rude, du long, du gras, du contenu ou « les appels à projets pour la Région Aquitaine »

Cette partie va être la plus longue car est composée de 4 grands projets, ou plutôt 3. Le premier est concentré sur la « formation professionnelle des doctorants », l’assemblée boit les paroles du rapporteur le projet est adopté à l’unanimité. S’ensuit « l’Université Numérique d’Aquitaine », là encore l’assemblée a soif, tout roule. Passons maintenant au « Projet Voltaire », le fameux projet sur lequel nous tapions il y a peu en UFR éco-gestion-aes (lire compte-rendu du 20/12/2012). Figurez-vous que nous avons recommencé (Ô pardon maître, nous ne sommes que des gueux avec quelques principes, que nous essayons de garder). Ce « projet » n’est pas mal en soit, en soit juste; car un projet d’auto-formation en français en ligne pourquoi pas, mais quand celui est instauré dans les maquettes de L1 éco et L1 aes pour remplacer une matière de « fond », qu’il est censé être équivalent à une vingtaine d’heures d’enseignement (nous l’avons testé moins de 7h suffisent), et que ce projet repose sur un programme numérique étant acheté à une entreprise pour 3000 euros par an. Alors bien sûr, nous sommes conscients des difficultés orthographiques des jeun’s aujourd’hui mais est-ce à l’Université de tenter de régler cela ? Surtout en supprimant des enseignements dits universitaires ? De notre côté nous n’en sommes pas certains, il y aura donc 4 contre, deux abstentions, et le reste pour. Nous passons donc au troisième véritable projet, l’instauration d’une « clinique du droit », nous sommes favorables depuis de nombreuses années à ce projet qui pourra permettre une véritable assistance juridique à des gens n’en disposant pas forcément les moyens financiers nécessaires, et il permettra, de surcroît, à une certaine professionnalisation des étudiants participants à cette clinique du droit. Le seul petit bémol à apporter est que le document n’est point parfaitement finalisé. Unanimité. Passons.

Acte III : démocratie universitaire à ton tour

Ne nous cachons pas la fac regorge de conseils, de sous-conseils, il est dès fois complexe de saisir « l’utilité » de tout cela. Mais au moins cela a le mérite de montrer que la démocratie règne ! Bref, il va y avoir deux élections. La première concerne « le conseil du service universitaire pour l’insertion des étudiants et personnels handicapés ». Nous sommes la seule asso étudiante à se présenter nous sommes donc élus ainsi que des étudiantes intéressés par ce conseil. Mais plus étrange quatre listes vont s’opposer chez les profs pour 3 élus, et là encore stupeur, la liste portée par le Seigneur-camarade Giudicelli (chargé de mission au handicap pour l’équipe présidentielle) est rejetée par le corps professoral, nous sommes déçus et attristé du comportement Roi Lung ne mouftant pas c’est sa cohérence politique qui est ici remise en cause.
La seconde élection concerne le « service interuniversitaire de gestion du domaine universitaire », un seul candidat, votre serviteur, il est élu.

Acte IV : rien d’inhabituel

Est présenté le schéma du circuit de signature d’une convention internationale. On rajoute une phrase, on peut avancer. Puis deux modifications concernant pour l’une d’elle, un « vulgaire » DU auquel nous nous opposons bien évidemment.

Acte V : incitation à la participation étudiante, vraiment ?

Le CEVU s’est déjà bien vidé lorsqu’arrive le tour des questions diverses, une chose nous a turlupiné depuis le début, le déroulement des prochaines élections CEVU le mardi 5 mars. Nous pensions être les seuls mais non, ce qui ne veut pas dire tous. Une voix ténébreuse sort,  elle émane du représentant du MET mécontent de la date, nous l’approuvons et prenons la parole car cette décision unilatérale de « l’honorable » président est soit disant faite dans le but d’élever la participation car après les vacances blablabla, que le jeudi blablabla, nous lui rétorquons que prévenir les associations étudiantes à peine un mois avant est assez étrange dans l’optique de favoriser la participation. De plus, égoïstement, il nous faut constituer les listes, rédiger un tract (qui n’est pas dégueulé par un quelconque bureau national comme les paillassons unéfiens), le distribuer, etc… Au-delà du choix dans la date, c’est la manière qui est remise en cause, car là encore, déjà que souvent nous sommes dénigrés au sein des organes universitaires (« vous n’etes qu’étudiants »  « vous n’avez pas tout en main »,…), cette fois-ci c'est carrément le Messi cosmo-planétaire qui s'en charge. Même le VP étudiant n'est pas au courant (esprit étudiant), une seule association se tait et sourit, l'Unef... Ah d'accord on nous prend pour des cons!

Pour conclure on demande ou en est l'avancement de la commission Bonnard promise au dernier CEVU. La réponse est que cela est complexe car  "cela froisse certaines personnes". Don't act, nous répondons ici que cela en réjouit beaucoup également. Très bien, nous allons donc agir!

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