mercredi 30 avril 2014

CR de la CFVU du 17 avril

Eh... Go, En Avant Guimgamp! (ben quoi, ils sont en finale de coupe de France samedi). Comme disait ce bon vieux Michel Fugain "attention mesdames et messieurs, on va commencer", oh yeah.

Monseigneur Manu 1er, roi des serfs de l'université de Bordeaux, est en déplacement cette semaine, il n'est donc pas là. Mais pas de soucis à avoir, la CFVU sera dirigée d'une main de maître par le suzerain Ἀχιλλεύς, lui-même aidé à la tâche par Mister Lung, vice-président de la commission recherche (et accessoirement ex-président de feu-bx4, membre du triumvirat de la fusion).

Débutons.

Notre bien-aimé suzerain Ἀχιλλεύς entame donc un bref état des lieux des récentes élections des directeurs de collèges et de départements. Il est intéressant de noter que le département "Sciences du vivant et de la santé" n'a toujours pas de directeur. La raison? Pas d'élus doctorants car pas de candidats, donc le département n'est pas complet. Eh oui, à force de faire des listes uniques, on finit par ne plus du tout avoir de candidat!

Un rappel de la campagne d'auto-évaluation est à nouveau fait. On nous informe de la fusion de la plateforme apogée, et de sa complexité. Nous apprenons par la suite, que l'ESPE ne possède toujours pas de statuts faute à un pingpong entre le Conseil d’École de l'ESPE et l'Ubx. Tout va bien. Cette introduction loin d'être brève est intéressante car à aucun moment n'est mentionnée l'actuelle grogne des doctorants en SHS et de ses conséquences (grèves reconduites, TD non donnés, menace de grève pendant les examens). Pas de soucis, l'Université de Bordeaux est synonyme de transparence et de dialogue -de sourds- social.

Acte I : passons au PV 

Je fais remarquer quelques coquilles dans le PV, rien de dramatique, ni même d'intéressant. Il est néanmoins soulevé la question de la mise en ligne des PV sur le site de l'Ubx pour favoriser la transparence. On nous explique que ce n'est pas possible... ce qui est faux, mais bon ils sont toujours très sûrs d'eux. Mais la Présidence va réfléchir à transmettre les PV aux seuls membres de l'Ubx. Unanimité.

Acte 2 : melting-pot à destination des doctorants

Dans cet "acte" beaucoup d'éléments sont à titre informatif. On nous présente rapidement, les spécialités du doctorat au sein de l'Ubx, quelques remarques sont faites. Ensuite, vient le tour de la page de présentation des thèses (fort intéressant...). Nous passons ensuite à la charte des thèses, seul élément sur lequel nous allons véritablement statuer. On nous explique rapidement que cette charte est loin d'être satisfaisante, car elle est très vague et ne prend donc pas compte des spécificités; elle est une charte des thèses générale. Mister Lung, nous rappelle qu'il existe toujours des chartes de thèses internes aux Écoles doctorales. M.Dupuy (que je ne quitte pas en cette journée du 17 avril) demande comment s'inscrit cette charte en cas de co-tutelle, on lui explique que cela va être prochainement travaillé. Cette charte est, en gros, uniquement là pour que les doctorants puissent s'inscrire à la rentrée mais qu'elle sera améliorée au sein de différents groupes de travail. L'Unef réclame une meilleure prise en charge en faveur des thésards de la part des encadrants. Lung leur répond de manière évasive, et note qu'il est difficile de contraindre tout en se félicitant qu'il est aujourd'hui impossible qu'un enseignant encadre 45 thèses comme à son époque, youpi!
Vu que n'a toujours pas été évoqué la question des doctorants en SHS je me fais leur "porte-voix" expliquant qu'une prise en compte des spécificités serait nécessaire. Mister Lung m'explique qu'il existe plusieurs types de thèses au sein d'une même discipline que tout est, de fait, complexe, et patati et patata. Abstention : 6 (les deux voix OSB IV/SUD ici) ; pour : 26

Acte 3 : Habilitation à diriger des recherches

Des débats ont lieu entre enseignants et mister Lung, mais les échanges sont parfois incompréhensibles. La raison? L'équipe présidentielle dispose d'une dernière version modifiée des HDR, ce qui n'est bien évidemment pas le cas de l'Assemblée. Nous venons de perdre aisément 15 minutes. Une fois cela éclairci : Unanimité.

Acte 4 : Viva Maradona, Viva le Napoli ou Convention avec l'Université de Naples

Notre bien-aimé suzerain Ἀχιλλεύς (j'ai trouvé cette formule, je la garde et je la répète à l'envie) nous informe que du fait de l'urgence des délais pour cette convention, le dossier est incomplet, très bien. Inter'assos pose quelques questions sur cette convention et félicite la porteuse de projet pour cette initiative. Bisounours party. Unef proteste sur le fait que les conventions internationales sont productrices d'inégalités dans l'enseignement supérieur (si il n'y avaient qu'elles...). Je demande des renseignements en ce qui concerne l'article 3 de l'accord-cadre (article concernant les dispositions budgétaires) vu que celui-ci n'est pas suivi dans la convention, pourquoi? Mystère. Cette convention possède en son sein un accompagnement dans de nombreuses démarches administratives en faveur des étudiants, et je fais une nouvelle fois remarquer que les conventions internationales devraient avoir un cadre général en faveur des étudiants (ou du moins pour limiter les inégalités développées par ces conventions). Passons. Robin Manoury, VPE (vice-prince des étudiants), ajoute que néanmoins c'est un "très beau projet" mais qu'il faudrait prendre au plus vite contact avec le service juridique de l'Université. Merci chef. Notre bien-aimé suzerain Ἀχιλλεύς, compte-tenu des circonstances, nous annonce que nous allons voter sur le projet pédagogique et non sur la convention en elle-même, je lui demande si cette dernière repassera en CFVU, si cela est nécessaire... Avant de procéder au vote, et comme nous sommes en monarchie, notre bien-aimé suzerain Ἀχιλλεύς déclare "je vous propose de donner un avis favorable". Putain c'est le pompon! Abstentions : 5 ; pour : 21.

Acte 5 : Pour vous guider, il y a MAPI (mission d'appui à la pédagogie et à l'innovation)

La toute nouvelle directrice -Marthe-Aline Jutand- de ce "réseau" commence son intervention en remerciant la présidence de l'avoir nommé, histoire de ne pas les froisser. Après une brève présentation de l'organigramme, elle insiste sur le fait que le coordinateur TICE (technologies de l'information et de la communication pour l'enseignement) n'est autre que Mister Layan (feu-BX IV RPZ) dont les compétences sont connues et reconnues. Elle présente les quelques projets en cours et fait l'éloge de MAPI, là pour améliorer la pédagogie et donc la transmission des savoirs. Après cela, elle insiste sur deux éléments : tout d'abord, elle se plaint des locaux attribués à cette cellule (trop petit, pas assez adaptés); puis elle informe notre belle assemblée que sur 18 personnes travaillant dans cette cellule même pas la moitié sont titulaires... L'Ubx ou comment développer la précarité. Il faut donc pour elle montrer l’intérêt, la plus-value de MAPI. A une question posée par un émissaire d'inter'assos sur les cours en ligne,  Marthe-Aline Jutand a répondu que la pression doit être exercée par la présidence et elle seule. Une intervention générale revigorante.

Acte 6 : vagues débats autour des Bibliothèques Universitaires

Après une présentation du volume de l'emploi au sein des B.U, on nous expose la prochaine politique d'emploi dans laquelle l'emploi-étudiant sera perçu comme un engagement dans la vie étudiante. Prolétarisez-vous! Les emplois à pourvoir pour la rentrée prochaine seront bientôt en ligne dans le courant du mois de mai. Par la suite, on nous expose le fait que pour ouvrir une B.U, il faut qu'elle est un fort taux d'occupation (plus de 60%), car derrière il y a un coût. Pendant tout ce débat, la notion de service public prend un sacré coup dans sa gueule! Il est à noter que lors de ce débat, Joël Farthouat va être un contestataire de haut-niveau, critiquant les chiffres et la logique même par laquelle la présidence résonne. Vient ensuite, l'épineux sujet des amphis de nuit... La semaine d'avant, lors d'une autre réunion, on nous avais fait sous-entendre que l'amphi de nuit Aula Magna n'ouvrirait pas, et ce, jamais. Mais pendant les débats retournement de situation, on nous explique que l'amphi de nuit de Talence va ouvrir (il doit l'être à présent) ce qui n'est pas une nouvelle, mais on nous informe qu'Aula Magna va l'être aussi et ce dès la semaine de la rentrée (celle du 28 avril donc). Étrange? Je demande donc -naïvement- le coût de cette ouverture, on me répond environ 400€/soir mais que les devis sont en cours de réalisation... Étrange non? Surtout qu'on ajoute qu'ils sont en train d'étudier la mise en œuvre ainsi que la surveillance éventuelle de cette ouverture. Je ne sais pas s'il est nécessaire de rajouter que bien évidemment cette surveillance va être externalisée (sous-traitance) donc du privé. Normalement donc, chères lectrices et chers lecteurs étudiants, vous allez pouvoir "bûcher", accroître votre stress, gober des chapitres et des pages dans l'univers serein de ce lugubre amphi. Néanmoins, je suis heureux -aujourd'hui 30 avril- de voir qu'Aula Magna n'est toujours pas ouvert, et si on noyait le poisson?

Pour conclure, lors du débat a été posé la question de voir un jour ouvrir la "grosse B.U" de Pessac plus tard le soir, la réponse apportée est la suivante : l'ouverture tardive est impossible, car au sein de la partie éco-droit des personnels rattachés à l'Université Montaigne (feu BX III) y travaillent, et inversement. L'organisation, la structure de cette B.U est d'une telle complexité que son ouverture est -dans le cadre d'une politique de rigueur- impossible.


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