Introduction :
Le suzerain
Ἀχιλλεύς ouvre cette CFVU par une relative longue introduction, même si
comme il l'annonce, il faut aller vite car l'ordre du jour est chargé. De cette
introduction, nous retiendrons que la commission disciplinaire pour les
étudiants, mais aussi les personnels va - « enfin »- voir le
jour, le décret étant sur pied ; et que l'Université de Bordeaux (notre
bien aimée, bien nommée) a eu quelques difficultés à répondre à l'appel à projet
de la région Aquitaine, car la date de dépôt des projets a été avancée d'une
semaine perturbant le « calendrier institutionnel ».
Partie I : Vie Universitaire, FSDIE, etc
Mesdames Eloi et Rascle présentent de concert
le bilan du FSDIE sur l'année 2014 (année budgétaire oblige, et fusion joyeuse)
et expliquent aux membres de la commission son rôle, et son intérêt. Elles font
noter que la totalité de l'enveloppe allouée au FSDIE n'a pas été totalement
dépensée, ce qui s'explique notamment par le fait qu'une commission FSDIE n'a
été que partiellement tenue en janvier du fait de la fusion. Elles relèvent
néanmoins que vu les multiples demandes lors de la 1ère commission de 2015, le
budget devrait être dépensé dans sa totalité en 2015 ; ce qui illustre une
vie étudiante et culturelle relativement vive sur le campus. Youpi ! Pour rappel le FSDIE est le
Fonds de solidarité et de développement des initiatives étudiantes qui est un
fonds ouvert à toutes les associations souhaitant exercer une activité sur le
campus. Pour information, le FSDIE a une
cagnotte de 559 000€.
Mesdames Eloi et Rascle exposent ensuite le
projet de politique de domiciliation des assos étudiantes et d'attribution des
locaux associatifs. Les critères sont encore très flous et seront définis très
prochainement, mais ce qui est sûr c'est que les locaux (dont les ressources
sont très limitées) sur l'UBx seront « offerts » à des assos agissant
dynamiquement sur le campus, et pas forcément à des structures dites
« syndicales » (mais loi 1901).
Ça va
swinguer ! En effet,
nous allons entamer le débat et le vote sur la modification du règlement
intérieur (RI) du FSDIE, dont la version proposée est issue d'un groupe de
travail auquel nous avons collaboré pour pouvoir modifier des choses. Vous le
savez, depuis longtemps l'OSB IV s'inquiète de la « mafia » que peut
être un FSDIE composé d'un trop grand nombre d'étudiants (à lire notre dépêche
du mois de novembre).
La nouvelle proposition de règlement intérieur
(on parle ici de la commission centrale) prévoit :
⁃
une
baisse du nombre d'élus étudiants pour limiter les conflits d'intérêt
⁃
tous les
membres de la commission deviennent membre de droit et obtiennent donc le droit
de vote
⁃
le, la
chargé.e de mission égalité Femme/Homme est intégré.e
⁃
des
associations seront invitées sur tirage au sort pour éviter certaines pratiques
mises en œuvre par notre cher VPE (obscur Secrétaire d’Etat sans pouvoir rien
qu’à nous).
⁃
La
notion de labellisation des associations est supprimée
⁃
les WEF
(week-end de formation) pratiqués par certaines associations, mais qui sont en
réalité des week-end de picole entre amis financés par le FSDIE ne sont plus
éligibles, sur proposition de votre serviteur pendant les
« discussions ».
Ces modifications sont acceptées sans trop de
difficultés. Mais un sujet va être source de débat bien plus houleux et
beaucoup moins serein.
Le sujet ? Les élus étudiants membres de
la commission. En effet, depuis deux ans, de nombreux élus étudiants se
retrouvent rattachés à plusieurs structures ; ils sont en somme multicasquettes
débouchant de fait sur de logiques et évidents conflits d'intérêt. Un coup
élus, un coup « associatifs », un coup « tartuffes », etc.
Pour être pédagogue, nous allons expliciter
notre propos à l'aide d'un exemple. L'asso EE est membre d'une fédération
d'associations nommée FA, mais lorsqu’elle s’implique dans la politique
universitaire et ce de manière tout à fait apolitique et apartisane, ses
membres s'unissent au nom de IA. A la fin, un membre d'EE est élu au nom d'IA
et membre de fait de la FA car son asso en est membre, donc un élu est
EE+IA+FA. Un joyeux gloubiboulga.
Le problème que cela pose est que lorsqu'un
projet FSDIE est déposé par EE, on peut imaginer qu'un élu étudiant de la commission étant
EEIAFA compatible aura du mal à aller contre une subvention du projet. Ce que
nous souhaitons simplement c'est qu'un élu rattaché à une structure doit se
voir enlever son droit de vote. Lorqu'un projet OSB IV est déposé, en tant
qu'élu de cette commission j'ai la possibilité de pouvoir statuer sur ce
projet, ce qui est scandaleux. Mais l'on nous répond que l'on ne peut pas
enlever à un élu son droit de vote. C'est
la démocratie.
Après d’âpres débats, j'évoque alors la
possibilité que l'UBx soit attaquée de nombreux recours administratifs portés
par des assos s'estimant victime de choix étranges de la part du FSDIE. Le
suzerain Ἀχιλλεύς monte alors sur ses
grands chevaux et devient aussi agressif que lors du blocage du CA, auquel
d'ailleurs il fait référence (je vous invite ici à lire le tract de SUD
université disponible sur notre fb). Nous notons depuis quelques temps, une
agressivité et un mépris ouvertement affichés de la part du VP CFVU à
l'encontre des élus étant en désaccord avec lui.
Votons :
2 abstentions (nos deux voix) pour exprimer notre mécontentement sur la
non-décision de vouloir limiter les possibles conflits d'intérêt même si nous
sommes globalement satisfaits de ce nouveau RI ; le reste pour.
Acte
II : accords-cadre et conventions internationales
Plein de nouvelles conventions internationales
sont votées et d'autres sont reconduites. On retiendra qu'au fil des
présentations on se rendra compte que ces conventions « sont mieux pour
nous que pour eux ». Il faut comprendre ici, que les étudiants de l'UBx
sont friands d'échanges internationaux, mais que l'inverse n'est pas vrai. Visiblement, on est encore loin d'une
attractivité internationale.
Acte III: point d'étape sur le projet
d'accréditation 2016/2020
Pour faire simple, l'accréditation 2016/2020
correspond à la constitution de l'offre de formation qui sera en cours sur la
période 2016/2020. Le renouvellement de cette offre nécessite un travail lourd
pour les équipes enseignantes, néanmoins nécessaires pour déboucher sur des
évolutions. Mais ce qui ressort des discussions c'est que les équipes des Collèges (DSPEG, S&T,
etc) n'ont pas tout à fait compris le processus organisationnel de
l'accréditation. Le suzerain Ἀχιλλεύς
souhaite que les membres de la commission participent à un groupe de travail
qui devra déboucher sur un mode d'évaluation des dossiers d'accréditation. Attendons de voir.
En tout cas, ce qui est certain c'est que
l'offre de formation va être grandement modifiée et bien évidemment réduite car
comme le rappelait lors du CAC dernier ce très Cher Lewis (VP CA) un tiers de
cette offre repose sur des heures complémentaires extrêmement coûteuses pour
l'UBx, et que cette dernière souhaite éliminer. Un tiers.
Conclusion :
Vous vous en doutez mais Monseigneur Manu 1er,
roi des serfs de l'université de Bordeaux, n'était point présent. Et le
suzerain Ἀχιλλεύς toujours aussi
méprisant, encore plus quand le corsaire de l’Unef (secrétaire général de
l’unité locale, notre star de la politique politicienne universitaire) lui
demande quand est-ce que sera effective la mise en place des rattrapages en
S&T. En effet, notre honorable Université a perdu le procès que l'Unef lui
a intenté... « Nul n'est censé
ignorer la loi ».
Sur ce après plus de 4h de
CFVU, c'est la quille. Ciao, bonsoir.
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