lundi 2 mars 2015

CR du conseil de factulé éco-gestion-aes du 15 janvier : entre question technique et technique de questionnement




  Une nouvelle fois, il a été question de développer une politique de soutenabilité financière. On peut s’interroger sur la signification un peu opaque de cette expression. Celle-ci est de construction assez récente. Elle prend tout son sens depuis que l’Université s’est donnée comme objectif premier de réduire ses budgets, sous la contrainte de la diminution des dotations. 

Pour synthétiser, il s’agit donc de réduire le nombre d’heures d’enseignement : permettant une réduction des coûts et en parallèle développer des formations payantes. Ce raisonnement se fonde sur une pure rationalité économique, on peut s’interroger sur le coût de nos formations et sur l’irrationalité pédagogique que cela entraîne. 

 Les propositions afin d‘optimiser les coûts de nos formations, quand d’autres font de l’optimisation fiscale, sont les suivantes :

-          - Passage de 2 h de cours à 1h30 (objectif assurer plus de cours et augmenter l’emploi des salles)

-          - Mutualisation des masters recherche

-        - Réduire le nombre de cours de 5 à 10 % (généralisation des cours de 36 heures au lieu des 40 heures)


On ne décide de rien il s’agit simplement d’une mise en bouche. Nous passerons à table après qu’une commission ait établi les réformes nécessaires et avec l’accord de la faculté de droit science politique, avec qui on partage les locaux. Bref, ce sera de la compétence du conseil de collège DSPEG de trancher dans quelques mois.


Il y a donc beaucoup de réflexion en perspective y compris sur les prochaines formations et mentions que la faculté va proposer dans le futur. Et doit-on rentrer en concurrence frontale avec l’IAE qui viderait nos formations des meilleurs étudiants ?
 
Nous avons adopté à l’unanimité la convention avec Bordeaux III concernant l’enseignement des langues.
 

Suite à une réforme entrée en application en cours d’année universitaire, l’université se trouvait dans l’illégalité vis-à-vis des stages. En effet tout stage même facultatif se devait d’être intégré dans la maquette de formation. La faculté a réussi à obtenir une dérogation à titre transitoire, afin que se poursuivent les stages prévus pour l’année universitaire en cours. Il sera introduit dans les maquettes pédagogiques de l’an prochain une possibilité de faire des stages facultatifs, valorisés probablement par quelques points. Toutefois, la situation semble difficile à soutenir, car selon la réforme il faudra un enseignant référant pour 16 stagiaires ce qui apparaît impossible en l’état.










Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire