vendredi 10 avril 2015

Compte Rendu CFVU du 26 mars


Introduction :

Après les politesses, le suzerain  Ἀχιλλεύς déclare ouverte cette CFVU. Il informe l'assemblée que l'UBx s'est déclarée candidate sur deux projets portants sur l'innovation pédagogique : le premier est un projet européen et le second un partenariat avec Euskampus. Les réponses auront lieu en septembre. Une nouvelle pédagogie à l'UBx ? Nous verrons. Le suzerain  Ἀχιλλεύς annonce aussi que dans le cadre d'un appel à projet IDEX (initiatives d'excellence), les enseignants de l'UBx pourraient avoir droit à un semestre de déchargement d'enseignement s'ils s'engagent dans la construction d'un projet visant à rénover l'enseignement pédagogique. On va finir par croire à une révolution.

Partie I : Affaires générales

Le procès-verbal dans la dernière séance est voté à l'unanimité sans modification.

Nous passons ensuite à la présentation de nombreuses conventions internationales avec notamment une université du Liban, une de Montréal et surtout avec celle de Laval (Québec). Cette dernière est intéressante, car l'UBx vient de s'engager « plus fortement » avec celle-ci par le biais d'un jumelage. Il faut souligner que l'Université de Laval fait actuellement face à de grosses mobilisations étudiantes contre la rigueur budgétaire. Dans le cadre de cet espoir, l'importation de la lutte estudiantine, nous votons ainsi que le reste de l'assemblée en faveur de ces conventions. Unanimité.

Partie II : « le non-respect des règles » adage de l'UBx


Il est présenté à notre chère commission la « maquette » de la formation en orthophonie. On nous expose que cette formation a été « retoquée » par le Cneser (l'autorité suprême de l'enseignement supérieur) l'an dernier car pas totalement aboutie et c'est peu dire. Au fil des débats, nous apprenons qu'une dérogation a été obtenue par l'UBx cette année pour que la formation ait lieu, mais il faut se mettre en règle pour l'an prochain, sinon c'est la fermeture de la formation. Mais ce que nous découvrons c'est que le projet qui nous est présenté est le fruit d'un travail étudiant. En effet, cette formation n'a pas à l'heure actuelle de responsable de formation, et ce sont donc les étudiants (grâce à la dérogation) qui ont construit la plaquette (pédagogique, mais aussi financière) à la place de l'administration, et cela sur leur temps personnel. Il y a comme un loup.
La présentation continuant, nos découvertes aussi. Le budget prévisionnel de cette formation est en déficit sur du long terme, cette partie budgétaire sera donc enlevée lors de la présentation au Cneser (pour éviter de faire peur) ; mais encore mieux, faute de temps nous apprenons que cette « plaquette » n'est passé ni devant l'UFR (la faculté) concerné, ni devant le Collège. Bien que favorable à cette formation, les dérives de l'administration et le manque de respect de règles essentielles du fonctionnement démocratique interne à l'Université, je préfère m'abstenir. Le reste de l'assemblée vote pour. On pourrait légitimement se demander si l'UBx ne devrait pas rémunérer les étudiants grâce à qui cette formation va être possible.

Autre projet, autre problème : le « DU outils pour entreprendre / Diplôme Etudiant Entrepreneur ». Après une présentation de ce DU (diplôme universitaire, qui a la valeur que l'on lui donne) porté par l'IUT, le suzerain  Ἀχιλλεύς nous explique que ce DU a été approuvé par l'IUT en novembre, mais qu'il avait voulu l'étendre à d'autres étudiants dans le cadre d'une « vocation transverse » ce qui explique que nous devons nous prononcer dessus. Là encore, les débats font apparaître certains problèmes. Madame Valero, membre de la CFVU, annonce qu'après une visite sur le site de l'IUT, elle a découvert que la formation a débuté le samedi 7 mars, remettant ainsi en cause notre décision qui n'aura visiblement aucune importance, puisque nous votons sur un projet déjà existant. Super. On notera aussi que dans les recettes apparaissent un financement sur deux ans de la part de la COMUEA (l'ensemble des structures de l'enseignement supérieure en Aquitaine), ce qui est rigolo c'est que l'argument autofinancement du DU ne tient plus, car dans la réalité, il s'agit en fait d'un financement de l'université. En effet, un peu comme dans le cadre de l'Union Européenne, l'Université finance la COMUEA qui, elle, reverse à des projets. Malgré tout cela, la majorité l'emporte.

Après tout cela, le suzerain  Ἀχιλλεύς nous présente les travaux relatifs à l’accréditation de la formation dont notamment le mode d'évaluation. Unanimité là encore. En guise de conclusion de cette CFVU, un point sur les emplois étudiants de l'UBx nous est fait ainsi qu'une présentation des services inter-établissements comme le SUAPS ou l'Espace Santé.

Partie III et conclusion : l'attente d'une réponse


Le moment fatidique des questions diverses arrivant, j'en profite pour demander à partir de quand le nouveau règlement du FSDIE sera applicable car je me suis aperçu que lors du FSDIE du 2 avril la « fédé aliénor » déposait notamment un week-end de formation (dorénavant plus éligible) pour la coquette somme de 4000€. Madame Rascle me répond qu'il va l'être sous peu, mais que dans tous les cas, il serait délicat d'aller contre le nouveau règlement intérieur. J'apprendrais plus tard de la part d'un émissaire OSBIVien en FSDIE que le projet sera refusé. Réjouissance.

Ensuite, je questionne la présidence sur le fait que nous, OSB IV, trouvons regrettable le fait que notre lettre ouverte suite aux attaques de notre local soit restée sans réponse, alors que nous avions fait le choix d'une réponse interne plutôt que de l'étaler dans la presse (dorénavant nous savons à quoi nous en tenir). Le suzerain  Ἀχιλλεύς me dit que dans ces cas-là il faut plutôt faire une lettre recommandée et non un mail, dommage à l'ère du numérique ( https://www.youtube.com/watch?v=VIP_UoEHwkI ). Néanmoins, madame Puard indique que cette lettre ouverte aura droit à une réponse écrite de la part de la présidence et ne restera pas une lettre morte, car ces événements sont relativement importants, et problématiques.

Nous noterons que lors de cette CFVU, les bancs de l'assemblée était peu fournis et que notre Seigneur à tous, Monseigneur Manu 1er, roi des serfs de l'université de Bordeaux, lui aussi absent.

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